Du tissu à la toile de peinture, peu importe le support les mains habiles de Agnès crée des émotions. Nous l’avons rencontré pour échanger avec elle et comprendre comment les choses se passent dans le domaine des arts plastique, milieu domine par les hommes.
Sebda Talato Agnès est artiste plasticien et couturière, sous sa casquette de peintre, elle fait de l’art abstrait. Agnès : « J’avais besoin de quelque chose pour verser mes émotions et en faisant le tour de ce que je pouvais faire pour y arrivé, c’est la peinture que j’ai jugé bonne pour traduire mes émotions ». Voilà comment le métier de la peinture à copter cette jeune dame. Agnès utilise les couleurs jaune, bleue, rouge et noir afin de traiter les thèmes sur la situation de la femme et de la vie même en générale.
Le métier ne nourris pas son homme et les peintres ne peuvent pas compter sur la vente de leurs œuvres pour vivre, mais pour notre plasticienne, la mévente de ses tableaux est due à l’aspect émotionnel qu’elle entretient avec ses créations « Je ne peux pas dire que j’arrive à vendre, la peinture c’est de la passion et souvent on aime tellement nos œuvres qu’on ne veut pas les vendre. Je vent très peu. ». L’art plastique est un métier de création, et pour créer il faut de l’inspiration, pour notre invité du jour la source de son inspiration reste inexplicable, Agnès : « La seule chose que je n’arrive pas à expliquer, quand elle est là je ne sais pas d’où ça vient. »
ce n’est pour autant que le travail est rose. Comme tout métier le domaine de l’art plastique rencontre également des difficultés surtout lorsqu’on est une femme et que le domaine reste l’apanage des hommes. « Avec ma condition de mère, le temps et les moyens manque très souvent » dixit Agnès.
Autodidacte, Agnès a appris dans le tas avant de se perfectionner au fur et à mesure à travers les séminaires de formations, des stages et du faite qu’elle côtoie beaucoup d’ainé du domaine qui n’hésite pas à donner un peu de leur expérience. Afin de mieux faire la promotion de l’art plastique, Agnès invite le ministère de la culture, des arts et du tourisme à « jeter un regard sur le domaine de l’art plastique. C’est vrai que les moyens sont limités donc il faut les utiliser utilement ».
Les burkinabé on le sait, ne raffolent pas de l’art plastique et pour notre invité cela s’explique, Agnès : « Le peuple burkinabé est très peu regardant dans le domaine de l’art en générale. Si les gens veulent connaitre et s’informer du domaine, ils peuvent le faire. Il faut qu’on intègre ses types de métiers dans le cursus scolaires également pour mieux la valoriser ». C’est par des mots de remerciements et de bénédictions dans le travail de promotion du métier de l’art plastique effectue par Infos Culture du Faso, que nous avons pris congé de notre invité.
Interview réalisé par Parfait Fabrice SAWADOGO.