La fluidité de ses jets de peintures sur la toile comme des feux d’artifice, comme des tourbillons/ cyclones qui balaient tout sur leur passage donnent des tournis aux visiteurs face aux gros yeux cernés qui vous transpercent.
Il y’a tellement de mouvements dans ses toiles que l’on a l’impression que les œuvres seront déplacées à la vitesse d’un TGV.
OLCANO, son nom d’artiste a depuis le primaire commencé à dessiner et à épater ses amis.
Il a ensuite intégré le petit séminaire de Nasso ou il améliore sa technique.
A sa sortie du séminaire, il entame un apprentissage en mécanique auto à l’ETMAF puis au CPT.
Puis il s’est mis à la peinture en autodidacte.
Voulant améliorer ses connaissances, il se rend en 2012 chez le peintre Bobolais Elvis Bazongo qui le prend sous sa protection et l’initie au choix des couleurs et les différents mélanges des couleurs et de certaines petites astuces.
Il y restera trois mois et de retour à Ouagadougou, il travaille selon son inspiration et fréquente les expositions dans la ville. Il utilise des pigments naturels et l’acrylique.
Ses couleurs préférées sont le rouge, le jaune, le blanc, le noir et le bleu.
Peintre abstrait, il s’inspire des réalités de la vie pour produire ses œuvres en mettant l’accent sur le regard avec une accentuation des yeux.
La Rédaction