mer 22 janvier 2025

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

spot_img

Soins par la Grâce Divine : Entretien exclusif avec HADJA BONKOUNGOU de Zagtouli, la guérisseuse hors pair

En neuf années d’existence, la structure « Soins par la Grâce Divine » (SGD), portée par la guérisseuse Hadja Bonkoungou de Zagtouli, a accompli un travail remarquable en venant en aide à des milliers de personnes, tant au Burkina Faso qu’à l’international. Tradipraticienne reconnue, Hadja Bonkoungou s’est distinguée par sa capacité à traiter une variété de problèmes, qu’ils soient d’ordre physique ou spirituel. Nous avons eu l’opportunité de réaliser une interview exclusive avec cette guérisseuse hors pair, ce mardi 21 janvier 2025, à l’occasion de l’ouverture prochaine de sa nouvelle structure à Tanghin Dassouri.

Nombreuses sont les personnes qui ont choisi de pratiquer la médecine traditionnelle pour le bien-être des populations. Au Burkina Faso, on en dénombre des centaines, parmi lesquelles Hadja Bonkoungou se distingue. Elle considère son métier de guérisseuse comme un véritable sacerdoce et un appel divin.

Ce mardi 21 janvier 2025, nous nous sommes rendus au quartier Zagtouli, à la périphérie ouest de Ouagadougou. À son domicile, nous avons rencontré une femme décontractée et chaleureuse, prête à répondre à nos questions.

Infos Culture du Faso (I.C.F.) : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
Hadja Bonkoungou (H.B.) : Je suis Hadja Bonkoungou, connue sous le nom de Hadja Bonkoungou de Zagtouli. Je suis la responsable de la structure « Soins par la Grâce Divine », spécialisée dans la médecine traditionnelle. Avec la grâce de Dieu, j’aide les populations à se libérer de maladies physiques et spirituelles, avec le soutien de mon fils, El Hadj Aboubacar.

I.C.F. : Quels sont vos domaines de prédilection en matière de soins ?
H.B. : Rien n’est impossible à Dieu. Même les situations les plus extrêmes, Hadja les a dénouées. J’ai déjà redonné la mobilité à des personnes en situation de handicap, soigné des malades atteints de troubles mentaux, et permis à des aveugles ayant des nerfs optiques intacts de recouvrer la vue.

I.C.F. : Combien de personnes ont déjà bénéficié de vos soins depuis vos débuts ?
H.B. : Je peux vous assurer que nous parlons de près d’un million de bénéficiaires. Chaque année, des centaines de milliers de consultations sont réalisées, avec des milliers de guérisons. Des Burkinabè viennent ici, tout comme des personnes de l’étranger. Même par téléphone, j’arrive à opérer des miracles grâce à Dieu.

I.C.F. : Vous projetez d’ouvrir une nouvelle structure à Tanghin Dassouri. Quelles sont vos motivations pour ce choix ?
H.B. : En effet, je souhaite étendre mes activités. Cela ne signifie pas que j’arrête à Zagtouli, mais c’est une extension stratégique. Je suis originaire de Tanghin Dassouri et je veux également être utile à ma communauté. À Zagtouli, il s’agit principalement de consultations privées, tandis qu’à Tanghin Dassouri, les consultations seront proposées à des prix sociaux. À Zagtouli, les consultations se tiennent les lundis, mardis, samedis et dimanches. À Tanghin Dassouri, ce sera les mercredis et jeudis.

I.C.F. : Pouvez-vous nous parler des dates d’ouverture et des prières prévues pour le Burkina Faso ?
H.B. : L’ouverture de la structure est prévue pour le 28 janvier. Nous prierons également pour la nation ce jour-là. Les 29 et 30 janvier seront consacrés aux prières pour les guérisons. Toute personne croyant en Dieu et se déplaçant ce jour-là sera guérie. Il est essentiel de prier pour le retour de la paix dans notre pays. J’ai toujours prié, mais désormais, je souhaite le faire avec les fils et filles de la nation.

I.C.F. : Rencontrez-vous des difficultés dans votre travail ?
H.B. : Les attaques existent partout. Certaines personnes cherchent à provoquer, mais je reste dans ma bulle. C’est ainsi que va la vie, et je préfère rester sereine.

I.C.F. : Avez-vous un message pour le peuple burkinabè ?
H.B. : J’invite les populations à venir nombreuses. Ce jour-là, ce n’est ni le pouvoir de Hadja ni celui de mon fils qui se manifestera, mais celui de Dieu. Rien ne lui est impossible.

Interview réalisée par Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Publicité

spot_img

Plus d'articles

Cinéma d’animation : ABCA outille les critiques de cinéma

Du 16 au 20 janvier 2025, un atelier de...

Cinéma et littérature : Découvrez le parcours exceptionnel de Chloé-Aicha Boro

Chloé-Aïcha Boro est une écrivaine et cinéaste Burkinabè. Elle...

Soko Festival/ Yaar Music : La 10e édition s’achève en grande pompe à Tampouy

Débuté le 16 janvier dernier, le Yaar Music a...

MUSIQUE : Melkior revient sur la scène avec « Caméléon »

Ce dimanche 19 janvier 2025, l’artiste burkinabè, Melkior a...

Vous ne pouvez pas copier le contenu de cette page