L’association PHOTOT’AGE a organisé une initiation au métier de prise de vue au profit d’une vingtaine d’enfants. Première du genre, l’activité a refermé ses portes ce dimanche 06 février 2022 à Ouagadougou, après 48h de formation.
48h durant, ce sont vingt (20) enfants tout sexe confondu, âgés de moins de 14 ans qui ont pris part à la cession de formation en prise de vue, initiée par l’association PHOTOT’AGE. Dans la matinée de ce dimanche 06 février 2022, avant l’entame de l’exercice de prise de vue dans les alentours de l’espace Napambéogo, les enfants ont reçu des consignes pratiques du premier responsable. Ce dernier a conseillé les enfants d’avoir un esprit de partage et d’échange dans la photographie. Reuni en binôme autour d’un appareil, chaque enfant devait réaliser cinq prises de vu soit sur des humains, des animaux, des objets, etc.
Pour le membre de l’Association PHOTOT’AGE, du nom de Regtoumda Boureima, plus connu sous le pseudonyme I.B dans le secteur de la culture, PHOTOT’AGE est une association qui a pour objectif de contribuer à l’émergence du secteur de la photographie au Burkina Faso et dans le monde. Dans le cadre du projet d’initiation des enfants à la prise de vue, il dit participer en tant que guide des enfants. A l’en croire, il encadre les enfants dans ces projets similaires pour la deuxième fois. Pour sa part, concrètement il a eu pour tâche de faire toucher la caméra aux enfants, les amener à effectuer une prise de vue et leur montrer le sens de la caméra et aussi leur faire comprendre qu’une photo se réalise en plus d’un être humain sur bien d’autres choses. I. B affirme que c’est un grand plaisir pour lui d’accompagner ces tout-petits à découvrir la photographie et avoir un large éventail de possibilité de choix de leur métier à l’avenir.
Quant au photographe Zerbo Siaka alias FASKY, membre fondateur de l’Association PHOTOT’AGE et directeur artistique du projet initiation des enfants à la photographie, il a fait savoir en ces termes. « Dans la mise en œuvre du projet, l’activité n’est pas à sa première au Burkina car bien d’autres ateliers ont été effectués à Bobo-Dioulasso. Par contre, Ouagadougou est à sa première phase grâce à la collaboration avec l’espace Napambeogo et Lion LAPIERRE. Et nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin ».
Toujours selon les dires de FASKY, l’objectif de l’initiation des enfants à la prise de vue est de donner un autre souffle à la photographie et motiver la génération future à s’y intéresser, surtout les jeunes. Car pour sa part, la photographie est très utile dans l’évolution des temps, foi de quoi l’on ne ppourrait parler de culture sans évoquer la photographie. Pour répondre à ceux qui estiment que le métier ne nourrit pas son homme, il défend que c’est un métier bourgois et que n’importe qui ne peut pas se procurer un appareil. Pour ce qui est de la formation, il pense que c’est une opportunité qui est donnée aux enfants de rêver et d’aimer quelque chose. Il espère avec beaucoup d’optimisme que parmi ses enfants qui bénéficient de ses formations, au moins deux ou trois embrasserons à l’avenir avec passion ce métier.
Après la clôture de l’atelier de Ouagadougou, PHOTOT’AGE prépare quatre autres ateliers à Bobo-Dioulasso. Il a conclu en invitant l’ensemble des acteurs du milieu à penser plus éducatif que festif.
Souleymane FOFANA (stagiaire)