Renforcer les capacités de 30 acteurs et actrices du cinéma, du théâtre et de la musique, tel est l’un des objectifs de l’association Taafé vision. Ce jeudi 23 février 2023 à Ouagadougou, ladite association a tenu à présenter à la presse les 30 bénéficiaires de la formation.
L’association Taafé vision était face à la presse le jeudi 23 février 2023 à Ouagadougou. C’était l’occasion pour les premiers responsables de l’association de présenter les bénéficiaires de la formation initiée au profit des acteurs et actrices du monde du 7e art, de la musique et du théâtre. Pour la présidente de l’association Azaratou Bancé, cette formation avait pour but de susciter une prise de conscience en vue d’actions concrètes pour une lutte contre les violences basées sur le genre. « Cela se fera à travers les productions culturelles et plus particulièrement dans les domaines cinématographiques et audiovisuels pendant la 28e édition du FESPACO. L’occasion faisant le larron, le grand rendez-vous du cinéma africain va permettre à l’association de projeter des films allant dans les thématiques du genre. En plus, il sera question après tout cela, de mettre sur pied un réseau d’acteurs culturels africains ambassadeurs de la prise en compte du genre dans les activités culturelles. Le résultat escompté est d’œuvrer à la mise en place d’un monde plus égalitaire. Il sera également question d’améliorer le fonctionnement de la prise en charge de violences basées sur le genre au niveau du One stop center de Baskuy« , a-t-elle souligné.
À ce FESPACO 2023, a-t-on relevé, des activités connexes seront menées par Taafé vison pour plus susciter l’intérêt autour des questions liées au genre. Au nombre de ces activités, on a des projections à la carte de films prenant en compte le genre. L’association animera aussi un stand, etc. Les modules abordés lors de l’atelier qui a duré 72 heures, évoquent essentiellement des questions liées à la définition du genre et de l’utilisation des produits culturels comme moyen de lutte contre les violences.
Pour la bénéficiaire de la formation Henry Raissa, cet atelier lui a permis de comprendre les notions fondamentales qui entourent les concepts. « Avant, je pensais que la question liée au genre était seulement l’affaire des femmes mais j’ai été surprise. Concernant les violences, elles ne sont pas uniquement physiques, elles peuvent être aussi morales », a-t-elle dit. En rappel, l’association a connu l’accompagnement de la coopération Suisse au Burkina Faso.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)