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Projet Engagement-feminin: le partage d’expérience des artistes féminines à l’honneur lors d’un panel

La 12è édition du projet Engagement-feminin qui se tient du 04 au 30 janvier, à l’instar des autres activités, a abrité un panel ce samedi 23 janvier 2021 à Ouagadougou. Organisé pour servir de cadre de partage d’expérience, ce panel a vu la participation de Sonia KOCTY, journaliste et présentatrice télé comme modératrice, Safoura KABORÉ (comédienne burkinabè), ainsi que Carmelita SIWA (danseuse béninoise), Edoxi Lionelle GNOULA (comédienne burkinabè) et Moinsaada MOHAMED (danseuse Îles Comores) comme panélistes.

« Le projet Engagement-feminin est parti du constat de la faible présence des danseuses sur les plateaux. C’est une façon pour nous d’encourager celles qui se sont professionnalisées en créant ce cadre qui leur permet de s’outiller auprès des chorégraphes que nous invitons », précise Bienvenu BAZIÉ, chorégraphe-danseur et co-initiateur du programme de formations et laboratoires Engagement-feminin. Depuis 12 années, ce projet octroie des formations en danse, en administration culturelle, en régie son et lumière, ainsi qu’en création de spectacles qui sont ensuite diffusés au Burkina Faso et à l’international, en plus des panels.

Et pour cette édition, le panel tournait autour du thème <<gérer sa carrière et/ou porter des projets en tant qu’artiste ou actrice culturelle africaine : quels sont les blocages ?>>. Un cadre opportun où les panélistes ont, durant près de deux heures, pu partager leurs expériences avec le public présent. Et les problèmes les plus récurrents qui y sont ressortis rentraient dans le cadre du regard de la société, de l’État (principalement pour l’île Comores), des contraintes de la vie de couple, du manque de confiance en soi en tant que femme, de la ténacité psychologique face aux hommes, d’une nécessité financière et biens d’autres.

Tout en évoquant ces problèmes, elles n’ont pas manqué de faire part de conseils, tirés de leurs propres expériences. Edoxi GNOULA, estime que pour réussir dans le domaine artistique, surtout pour une femme, il faut faire la différence entre sa vie privée et celle professionnelle. Pour elle, il faut se fixer des règles de base et s’assumer. Pour Safoura KABORÉ, le métier d’art est une fierté et une liberté. Il faut selon elle, aller au-delà de ces bocages psychologiques pour relever les défis, et par la même occasion atteindre ses objectifs.

Moinsaada MOHAMED a quant à elle, laissé entendre que les femmes n’ont pas besoin des hommes. Elle soutient que tout comme les hommes, toute femme peut réussir dans ce métier. À l’en croire, tout est question de désir et de volonté de réussir et chacune doit apprendre à outrepasser ces problèmes et se faire de la place au soleil. Même de cloche pour Carmelita SIWA qui a soutenu que les blocages sont partout. Elle continue d’ailleurs, en ces Termes : « chaque genre rencontre des problèmes et chaque genre a des avantages. À tout un chacun d’outrepasser les problèmes et savoir tirer son épingle du jeux pour parvenir à ses fins ».

Pour le co-initiateur, ces échanges d’expériences sont très bénéfiques pour toutes les participantes du projet. Cela les ragaillardissent plus. Il a terminé ses propos en remerciant les panélistes et le public présent, tout en laissant entendre son souhait que ce projet soit pourquoi pas dirigé dans l’avenir par des femmes.

Asmaho ZOUNGRANA.

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