jeu 21 novembre 2024

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Projet «ON/OFF» : l’association Wakat rapproche le cinéma aux communautés

En marge de la 28e édition du FESPACO, l’association Ensemble Artistique et Culturel Wakat a initié une semaine cinématographique et de sensibilisation au recyclage dénommée «ON/OFF». Le lancement officiel de cette semaine cinématographique est intervenu ce 26 février 2023, sous le thème «Une projection, un plastique».

Depuis le 25 février dernier, la ville de Ouagadougou vit aux rythmes du plus grand rendez-vous du cinéma africain. Pour ce faire, l’association Ensemble artistique et Culturel Wakat n’a pas voulu rester en marge. En effet, dans la soirée du dimanche 26 février 2023, elle a procédé au lancement officiel du projet dénommé «ON/OFF». Pour l’occasion, c’est l’Espace Boul-Yam, siège de l’association situé au quartier Tampouy à Ouagadougou, qui a abrité cette soirée de lancement.

«ON/OFF» se veut donc une semaine cinématographique et de sensibilisation au recyclage. «Une projection, un plastique», c’est le thème retenu pour cette sémantique cinématographique de l’association Wakat en collaboration avec l’association les Petits Baobabs et l’Institut Français de Ouagadougou. Pour le président de l’association Wakat Sibiri Ablassé Zongo dit Zabda, ce projet, au-delà d’accompagner la tenue de l’édition 2023 du FESPACO, entre en droite ligne avec la vision de l’association qui est d’intégrer ou rapprocher l’art à la communauté. « C’est une manière pour nous de faire profiter le FESPACO à ces personnes qui restent au quartier », nous a-t-il confié.

Pour cette soirée qui marque le lancement du projet, c’est le long-métrage «YAABA» du réalisateur burkinabè Idrissa Ouédraogo, qui a été projeté pour le plus grand bonheur des riverains. La projection d’autres longs-métrages et courts-métrages (documentaire et fiction) est également attendue durant les jours que prendra le projet. Il s’agit de «Poko» et «Issa le Tisserand» de Idrissa Ouédraogo, «Ra la Réparatrice» de Mamadou Cissé, «Moro Naaba» de Jean Rouch, «La Sirène de Faso Fani» de Michel K. Zongo, etc. À en croire monsieur Zongo, au moins deux films seront projetés chaque jour.

Du reste, ce sont des populations plutôt enthousiastes qui ont tenu à exprimer leur joie d’accueillir ces projections. C’est du moins ce que l’on retient des différentes réactions des tous petits.

Pour rappel, les projections se poursuivent jusqu’au soir du 3 mars prochain, toujours dans la cour de l’Espace Boul-Yam, à Tampouy.

Boukari OUEDRAOGO

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