Le ministre de la Culture des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim SANGO a procédé ce vendredi 18 septembre 2020 à l’ouverture d’un atelier de restitution du 3è Rapport périodique quadriennal (RPQ) du Burkina Faso relatif à la mise en œuvre de la Convention de 2005 de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. La cérémonie a eu lieu à la mairie centrale de Ouagadougou en présence du maire Armand BÉOUINDÉ et d’autres acteurs culturels.
« La ville de Ouagadougou a intégré le réseau des villes créatives de l’UNESCO en 2017 et a été désignée ville créative de l’UNESCO dans le domaine de l’artisanat et des arts populaires », tels sont les propos de Armand Beouindé, maire de Ouagadougou à l’ouverture de cet atelier de restitution. Selon ce dernier les responsables communaux ont placé la créativité et le développement des industries culturelles au cœur du plan de développement de la capitale.
« Pour soutenir les industries culturelles, la ville met l’accent sur l’appui à la professionnalisation des jeunes artistes avec l’organisation de formations techniques, l’amélioration de leur condition de travail avec la construction de complexes culturels polyvalents comprenant des facilités pour la promotion et la diffusion de la formation. C’est ainsi qu’il y a le Reemdoogo 1 qui est à Gounghin et le Reemdoogo 2 qui est en chantier à Wayalghin ». En tant que ville créative pour l’artisanat et les arts populaires, notre ville s’investit pour mettre en œuvre un programme d’aménagement culturel de la ville et refectionner les ateliers de bronze, procéder à l’aménagement des berges du barrage No 2 à Nonsin », a expliqué Armand BÉOUINDÉ.
Le ministre Abdoul Karim SANGO a félicité tous les acteurs nationaux des secteurs publics, privés et de la société civile qui dans une dynamique intersectorielle remarquable, ont joué leur partition, pour remplir la mission d’élaboration de ce « rapport-pays », au terme de plus de de six (06) mois de travail, dans des conditions particulièrement difficiles. « En effet, dira le premier responsable du département de la culture, « avec l’avènement de la pandémie de la COVID-19, la quasi-totalité des secteurs d’activités se sont retrouvés brutalement paralysés durant les mois qui ont précédé la soumission de ce rapport dans le délai requis par l’UNESCO. En dépit de cette situation, les efforts déployés avec engagement et patriotisme, par l’équipe nationale chargée de l’élaboration de ce rapport quadriennal, ont permis au Burkina Faso de se réinscrire à bonne date, au nombre des États à jour de leurs engagements internationaux liés à la Convention 2005 de l’UNESCO. »
« Ce rapport permet au Burkina Faso de respecter un engagement international vis-à-vis de l’UNESCO parce que tous les états qui ont ratifié cette convention pour la promotion et la protection des diversités culturelles doivent tous les quatre ans rendre compte des mesures politiques qui ont été prises au niveau des pouvoirs publics mais aussi les efforts qui ont été faits par les acteurs de la société civile, les acteurs culturels dans tout travail qui témoigne de la vitalité culturelle de notre pays », a indiqué Michel SABA, Délégué général du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV).
Sidbéwendé ZONGO, collaborateur