dim 22 décembre 2024

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Restitution des biens du Burkina Faso : où en est-on depuis le discours de Macron ?

Le ministère de la culture, des arts et du tourisme avec ses partenaires ont organisé une conférence de presse le jeudi 29 novembre 2018 à Ouagadougou.

L’objectif de cette rencontre selon le secrétaire général du ministère de la culture des arts et du tourisme, Jean Paul Koudougou, consiste à échanger avec les hommes de presse sur l’engagement pris en novembre 2017 par le président Emmanuel Macron relativement à la restitution des biens publics de l’Etat.
En effet, a-t-il poursuivi, Emmanuel Macron s’adressant aux étudiants de l’Université Ouaga I-Professeur Ki-Zerbo le 28 novembre 2017, déclarait ceci : « Je veux que d’ici cinq (5) ans, les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique » et d’expliqué que le Burkina avait ratifié aussi les conventions internationales notamment celles du Droit de 1995 afin que des lois nationales puissent avoir lieu, et de mettre en œuvre tout le dispositif nécessaire pour entamer éventuellement une discussion autour du retour des biens culturels détenus par des institutions en Europe ou ailleurs. « C’est donc dire que le Burkina n’a pas attendu la déclaration du président ; puisqu’il avait déjà pris cette problématique à bras le corps et cette déclaration du président vient tout simplement appuyer tout le travail déjà fait au niveau du ministère en collaboration avec les Universités et Instituts de recherche ».


Il s’agissait aussi d’informer l’opinion publique sur non seulement la position du pays para port à cette question, mais aussi les dispositions à prendre pour donner suite à cet engagement pris par Macron, a-t-il indiqué.
Pour lui, cette journée consacrée sur les échanges avec les journalistes permettra d’une part à montrer réellement ce que fait le pays et d’expliquer qu’en réalité le Burkina depuis longtemps avait inscrit la restitution et le rapatriement des biens culturels dans les missions assignées au département de la culture , ce qui fait qu’elle est loin d’être une problématique nouvelle pour eux, c’est aussi de voir à la lumière du rapport déposé par Felwine Arr de l’Université Gaston Berger de Saint Louis et la Française Bénédicte Savoy, du Collège de France, ce qui se fera concrètement en terme d’étape imposée afin d’aboutir éventuellement à un retour des biens culturels.Ainsi,ce rapport qui vient d’être publié, stipule que « il n’existe à ce jour pas de cartographie précise ou de répertoire centralisé du patrimoine africain en France, qui aurait représenté un outil de travail essentiel dans le cadre de la rédaction du présent rapport. En dehors de quelques institutions spécifiques dont l’état des inventaires permet un chiffrage précis une quantification globale u nombre de pièces à l’échelle nationale est ainsi difficile à réaliser ».


Sur un total de 1088 objets à restituer, 33oeuvres, des document sonores inédits ont été rapatriés en 2008 et le Burkina travaille à mettre en œuvre tout un dispositif pour empêcher la sortie frauduleuse des biens culturels a-t-il précisé et d’ajouter que des équipes existantes déjà, sillonnent tous les coins favorables à la sortie des objets et une campagne d’information a été menée au profit des forces de défense et de sécurité (FDS) chargées du control au niveau des frontières .

Téné Bénédicte OUEDRAOGO
benedicteoued@gmail. com

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