Une année s’achève, une autre vient de débuter. Le moment est donc opportun de jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur pour faire un point sur les événements qui ont marqué cette année 2018 dans le secteur culturel.
Commençant par le point noir de cette année, la grande faucheuse est passé par là endeuillant la famille culturel du Faso. La perte des grandissimes cinéastes Idrissa Ouedraogo, Missa Hebié, Biba Ouassin, Brahima Kéré, Adama Liguidi, Joseph salambéré, la douleur a été grande dans le monde du cinéma africain, le théâtre à également connu une perte dans ses rang avec la révérence de Norbert Sawadogo alias Joyeux Noël. Sans vouloir cité toutes les pertes dans le monde culturel burkinabé, c’est un secteur qui à vraiment été touché émotionnellement au cours de cette année. Une page noire que nous souhaitons s’éloigner de nous.Néanmoins le monde culturel est le secteur qui a le plus bougé parmis tout les secteurs. A commencer par le changement à la tête du ministère en charge de la culture, des arts et du tourisme.
De nombreux événements ont émaillé l’année 2018.
Sur le plan musicale 2018 à connu la sortie de nombreuses oeuvres mettant au grand jour des talents. Aussi pour la promotion de ses artistes des structures de productions et de promotion ont également vue le jour au titres des quels on peut cité Lonsili Production, Gouafo Production, l’agence Bass Néré et j’en passe. Les musiciens ont été récompensé pour leur ardeur au travail à travers les événements de distinction que sont le Marley d’or, le Kunde d’or, FAMA ou encore Bobo Lolo.
L’État à également joué sa partition dans la valorisation des oeuvres artistique à travers le Bureau Burkinabé des Droits d’Auteurs (BBDA).
Le monde de la mode burkinabé à connue si on peut le dire une année axée sur la professionnalisation du secteur. À cet effet en marge des événements de mode tels que Bobo Fashion Week, le SITA, le SIPAO, Fashion For a Cause, les nuits de la mode, les acteurs de ce secteur ont mis en place des structures afin de fédérer les actions et être plus professionnel. De ces structures on a le Réseau des Professionnels de la Mode et du Textile, le 2AMP- BF. Les mannequins ont été sollicité tout au long de l’année à travers les nombreux T qui ont été initié ça et là.
Le point culminant de la culture au Burkina au cours de l’année 2018 est sans nul doute la Semaine Nationale de la Culture et le Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou. Deux événements culturels majeur qui ont ténu le pari de l’effectivité dans un contexte sécuritaire assez compliqué.
Les festivals! le Burkina Faso est devenu au fil des années un pays de festivals. À côté des festivals de renommé, NAK, FESTIMA, Festival Wedbindé… se sont ajouter d’autre festivals au point où chaque mois, les grandes villes compte au moins un où deux festivals. La diaspora a également connu ses festivals tel que le Festival Ouaga New-York, la Nuits du Faso et j’en passe.
L’un des domaines qui s’est créé un chemin dans la sphère culturel est la danse. Peu connu du public burkinabè, des événements ont eu lieux cette année qui ont permis de découvrir un univers passionnant. Le VAPAJ, KIRINA, IN OUT Danses, Rendez-vous chez nous, sont des événements et spectacles qui ont permis de donner un coups de pouce à la danse dans toutes ses facettes, mieux encore la naissance en décembre d’une école de danse et de création artistique.
Du rire il n’y en eu au cours de cette année avec le FIRHO, le FESTHIRIK, Moussa rit du monde et la tournée nationale du groupe humoristique mythique Génération 2000.
Les acteurs culturel ont eu aussi eu leur soirée de récompenses tel que le Cool Online Awards. Les Récréatrales, le rendez-vous du monde du théâtre après le succès de son édition 2018 s’est vu être reconnu comme un événements national au même titre que la SNC ou le SIAO. Un acte qui vient réconforter les acteurs de ce domaine dans leur travail. Des création majeurs ont également vue le jour au SITHO. Le domaine touristique reste celui qui a le moins produit compte tenu de la situation sécuritaire du pays.
Tant d’événements qui témoignent de la vitalité du secteur culturel burkinabé, qui malgré les difficultés reste la principale porte de promotion du Burkina Faso. Un secteur qui pourrait être la clé du développement économique et sociale du pays pour peu qu’il soit considéré à sa juste valeur dans les politiques budgétaire du pays.
ZIÉ Kader Hamed ouattara