jeu 21 novembre 2024

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RIPO 2019 : La promotrice de l’événement fait le bilan de la troisième édition.

La troisième édition des Rencontres Internationale de Peinture de Ouagadougou ( RIPO) a refermé ses portes le samedi dernier, soit le 09 octobre 2019 avec plusieurs expositions d’œuvres qui ont permis aux populations du Burkina Faso de découvrir avec satisfaction, la beauté de l’art plastique fait par des artistes locaux et d’ailleurs. La promotrice Suzanne Ouedraogo, présidente de l’Association pour la Promotion des Arts Plastiques ( APAP) nous fait donc le bilan d’un festival qui selon elle, a tenu toutes ses promesses.

Les populations de la ville de Ouagadougou ont vibré du 02 au 09 novembre 2019, au rythme de la troisième édition des RIPO, sous le thème, « la culture, vecteur de cohésion sociale et de développement économique ». Une rencontre internationale entre artisans de l’art plastique qui a connu la participation de plus de de 30 acteurs du domaine venus d’un peu partout dans le monde, et qui n’ont ménagé aucun effort pour être de la partie afin de faire découvrir leurs œuvres, et notamment partager leurs savoir faire à leurs collègues du Burkina et aussi d’en recevoir ; « nous avons insisté pour qu’il y ait le maximum possible d’artistes peintres venant d’autres pays, afin de favoriser un brassage inter-culturel, leurs participations a permis à nos artistes de découvrir beaucoup de choses, de tisser des relations pour d’éventuelles collaborations au profit du développement de la culture burkinabé, c’est l’objectif recherché », affirme avec satisfaction madame Suzanne.

Toujours dans une dynamique de satisfaction, la promotrice se réjouie de l’engouement de cette troisième édition, à l’issus de la quelle les populations se sont mobilisés pour découvrir les œuvres des artistes peintres du Burkina qui est très riche en couleur, « aujourd’hui nous sentons que la jeunesse s’intéresse davantage aux métiers d’arts plastiques au Burkina, et c’est grâce aux RIPO, qui a fait un travail de sensibilisation et qui a amené le maximum de monde possible à se rendre compte, qu’avec l’arts, non seulement non seulement manger à sa faim, mais aussi être ce leader d’opinion, cet homme qui éduque à travers ses œuvres.

La peinture se porte mieux au Burkina

À l’occasion de la célébration de cette troisième édition des rencontre internationale de peintures de Ouagadougou, il a été donné de constater un progrès considérable des artistes peintres burkinabé, en matière de création et d’innovation, toutes choses qui est source de réjouissance pour la promotrice Suzanne Ouedraogo, qui au regard des expositions de ces derniers ne laissent planer aucun doute quand à l’essor de la peinture au Burkina ; « les RIPO se veut un tremplin pour les artistes de valoriser leurs arts, et lors de ces présentation d’œuvres, les artistes plasticiens locaux ont sublimé les visiteurs avec leurs professionnalisme qui s’accroît au fil du temps, beaucoup reste à faire, mais nous avons un motif de satisfaction car le métier connaît un développement chez nous », s’est réjouie la présidente de l’association pour la promotion des arts plastiques.

Les RIPO, c’est surtout ce grand rendez-vous international qui contribue à rehausser la culture au Burkina Faso, une initiative saluée par les autorités burkinabé. Madame Suzanne salue la participation des autorités, qui au fil des années ont finit par s’en convaincre de l’impact des rencontres internation0ales de peintures de Ouagadougou sur le développement de la culture. « Nous sommes à notre troisième édition, et cela métrite d’être saluer, surtout avec l’engouement de nos différentes activités, mais j’avoue que nous avons besoin de plus d’accompagnement pour parfaire la chose, et nous profitons de l’occasion pour inviter les bonnes volonté, surtout les responsables en charge du département de la culture, de nous faire davantage confiance car les RIPO a fait ses preuves et les artistes mérite d’être encourager pour qu’ils aillent de l’avant », lance la promotrice à l’autorité.

« La culture, vecteur de cohésion sociale et de développement économique », c’est le thème choisit pour ce troisième acte des RIPO, mais en quoi la culture, notamment les arts plastiques, peuvent-ils être un vecteur de cohésion social ? À cette question, la présidente de l’association pour la promotion des arts plastiques répond ; « à travers les arts, les artistes peuvent contribuer à la cohésion sociale et la paix en envoyant des messages interpellateurs, éducateurs pour amener le public, à s’unir, à conjuguer leurs efforts pour un monde de paix et de cohésion, c’est d’ailleurs ce qui doit nous animer en ces moments pénible que nous traversons au pays..». Le bilan de cette troisième édition, à entendre la promotrice a tenu toutes ses promesses malgré les moyens limités et les difficultés auxquelles ils ont été confronté, « nous avons pu réaliser toutes les activités qui figuraient dans le programme, et nous en sommes ravis car l’objectif visé.

Le bilan de cette troisième édition, à entendre la promotrice a tenu toutes ses promesses malgré les moyens limités et les difficultés auxquelles ils ont été confronté, « nous avons pu réaliser toutes les activités qui figuraient dans le programme, et nous en sommes ravis car l’objectif visé, qui était de faire la promotion de l’art plastique au Burkina a été atteint, les populations sont sortie nombreux pour vivre cet grand rendez-vous international afin d’encourager les acteurs, et au regard de la participation des artistes plasticiens, un cinquantenaire, a apporté plus d’engouement à cette célébration et nous en sommes ravi », a affirmé Madame Ouedraogo, tout en évoquant des défis futurs à relever pour le prochain acte.

Des défis futurs

La présidente de l’association se projette déjà à l’avenir, évoquant les défis futurs à relever pour la troisième édition des RIPO qui se tiendra du 06 au 13 novembre 2021. Le leitmotiv reste donc inchangé, elle entend œuvrer au côtés des artistes peintre pour que le métier des arts plastiques ait la place qu’il mérite au sein des manifestations culturelles au Burkina Faso, à l’instar du SIAO, du FESPACO et bien d’autres.

 

Interview réalisé par Parfait Fabrice SAWADOGO

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