Ouagadougou a vécu la NUIT DE LA BÉNÉDICTION le 4 octobre dernier au CENASA. Il a été question d’un concert live de l’artiste Ethi Pitinga avec le soutien de plusieurs autres artistes du pays. La fête a tourné autour de la valorisation et du respect de »nos mamans » tout en insistant sur le fait que « La femme est au centre de tout » sur terre.
Sous le patronage du Naaba Boulga, Chef de Dourtenga, les parrainages de Seydou Richard Traoré et Frédéric OUEDRAOGO, le jeune artiste Ethi Pitinga a bel et bien tenu son concert dénommé LA NUIT DE LA BÉNÉDICTION avec un objectif clair.
« C’est d’abord pour pouvoir m’exprimer. C’est une première à Ouagadougou. J’ai eu à faire des prestations dans les provinces. En plus, j’ai organisé ce concert pour ma visibilité et mettre en avant la femme, la maman africaine. C’est-à-dire rapprocher la mère de l’enfant. Souvent il y a des valeurs que nous négligeons. Donc j’ai décidé d’organiser cette nuit de bénédiction pour rappeler ces valeurs à toutes ces personnes qui les ont oublié », a expliqué l’artiste à l’issue du show tenu dans la nuit du 4 octobre dernier dans la capitale.
Les artistes invités notamment Chadel, Zueny Black, Zidass, Solo Dja Kabaco et bien d’autres, ont su entretenir le public présent avant que Pitinga lui-même ne fasse sa sortie fracassante sur scène. Avec la complicité des instrumentistes du jour, « nos mamans » ont été magnifiées sous des mélodies « bien puisées » des instruments. Guitare solo: Barro; bass Dimitri. Batterie: Samuel Boussim. Piano:Jean Ouedraogo; accompagnement: Souleymane Ouattara. Choristes : Martine Yameogo et Edwige Ouedraogo.
Pour l’occasion, Ethi Pitinga a présenté pour la toute première fois à Ouaga, tous les titres que compose son premier album dont: 1- Africa; 2- Pulungo; 3- Bénédiction (maan douaga); 4- Monq n’ foubgué; 5- orphelin ; 6- La musique ; 7- Notre dignité ; 8- Ma prunelle ; 9- Si tu m’aime ; 10- Poug taaré.
Ce fût des moments de partages et d’échanges en musique dans la salle du CENASA aussi riche en son et en lumière.
À l’image de Frédéric OUEDRAOGO, Inspecteur de l’enseignement et fondateur d’écoles et lycées dans le pays, Seydou Richard Traoré le patron de Seydoni Productions ainsi que le représentant de Naaba Boulga se disent satisfaits de leur « petit ». Tous saluent son courage et le galvanisent pour la suite de sa carrière.
« La musique est un facteur d’éducation. Qui dit bénédiction, c’est la résultante de toute éducation. Nous sommes le phare de toute une société. Les musiciens font partie de l’éducation. Donc enseignant et musicien doivent s’épauler pour conduire cette société vers celle tant attendue. Après avoir assisté la fête, je repars très satisfait. Je le connaissais en tant qu’enseignant et petit musicien. Mais aujourd’hui je l’ai découvert. Il a du talent et de l’avenir. Qu’il soit sobre dans tout ce qu’il fait et humble dans ce qu’il dit. L’amour et la considération sont des valeurs qu’il incarne déjà. Je lui demande donc de continuer dans cette même lancée, dans la pratique, la ferveur pour conscientiser et redimensionner cette société que nous sommes en train de demander la paix. S’il y a une bénédiction, la paix viendra également. Tout cela pour la postérité et surtout pour le meilleur des jeunes et l’avenir de notre nation. Bravo et courage à l’artiste », a laissé entendre le parrain, Frédéric OUEDRAOGO.
Né en terre ivoirienne, l’originaire de la province du Centre-est a indiqué que derrière cet événement, les ambitions seraient de montrer ses capacité vocales, scéniques etc. Toute chose qui pourrait inciter des promoteurs culturels et autres acteurs du show-biz à lui offrir d’autres occasions de prestations, d’expression et de visibilité.
Moussa KABORÉ et Parfait SAWADOGO