A Ouagadougou se tient du 14 au 23 décembre 2019, la 3e édition du Salon international du prêt-à-porter africain de Ouagadougou. Elle regroupe plusieurs stylistes et mannequins burkinabè et d’ailleurs. Parmi eux, nous avons rencontré le mannequin professionnel, Issa Traoré, par ailleurs égérie de la maison de mode « Céleste confection ». Ce dernier nous accordé une interview sur la maison de mode Celeste confection, le jeudi 19 decembre 2019. Lisez donc!
ICF: Présentez-vous à nos lecteurs ?
Je me nomme Issa Traoré. Je suis mannequin professionnel et égérie de Céleste Confection. Je représente la styliste Mme Taoko Djénéba, promotrice de Céleste Confection. Notre siège est à Bobo Dioulasso. Mais nous avons une boutique à Ouaga. Par ailleurs, je suis promoteur de l’agence de mannequinat et hôtesse, Faso Fashion, et de la Nuit des mannequins.
ICF: C’est quoi vous vendez comme articles ?
Comme articles, nous vendons des vêtements faits à base du coton. Par exemple le faso danfani. Tout ce qui est comme coton. Le bazin, la teinture, le koko dounda. Nous avons également plusieurs coupes de style notamment des chemises en mâches courtes et longues, des tuniques en mâches longues et courtes, des costumes, des vestes.
ICF: Quelle est votre particularité ?
La particularité de notre maison comme coupe est qu’elle est masculine. Nous ne faisons que des coupes masculines.
Sur le marché, est-ce que Céleste confection arrive à tirer son épingle du jeu , vue qu’il n’y a pas mal de maison de mode au Burkina Faso ?
Dieu merci. Nous arrivons à nous accrocher sur le marché. Nous avons de nouveaux clients et des opportunités. Par exemple tout récemment, nous avons été invité au FONY, aux Etats-Unis. Nous avons participé à plein d’événements. Ce qui nous permet de vendre notre marque et avoir plus de clients.
Les prix de vos articles sont-ils à la portée de tout le monde ?
Les prix sont en fonction des articles. Nous avons par exemple des habits de 15.000 FCFA, de 20.000 FCFA et voire plus. Nous ne sommes pas chères et nos articles sont de bonne qualité. La satisfaction de nos clients est notre crédo.
ICF: A vous suivre, tout est rose chez Céleste Confection ?
(Rires). Comme toute entreprise, nous sommes confrontés à des problèmes d’ordre financier, commercial. Pour ne citer que ceux-là.
ICF: Ces dernières années les Burkinabè commencent à s’intéresser aux articles locaux. Comment trouvez-vous cela ?
Effectivement ces dernières années on remarque que les Africains en général et les Burkinabè en particulier s’intéressent aux articles de leurs stylistes. Ce qui est une bonne chose. Ce que nos stylistes produisent sont beaux et de qualité. Nous n’avons rien à envier des pays européens sur le domaine de la mode. D’ailleurs tout ce qui vient d’ailleurs n’est pas forcement de bonne qualité. Cependant, il faut un accompagnement de la part de nos Etats à travers par exemple des subventions, la réduction des taxes, etc.
ICF: Votre dernier mot
Il faut que nous arrêtions de consommer ce qui vient d’ailleurs. Nous devons toujours valoriser ce que nous avons chez nous. Si non il nous serait difficile de nous développer. Vivement que la sécurité revienne au Burkina Faso. Longue au SIPAO ! vive la mode africaine ! la mode Burkinabè ! Que bénisse votre journal ! Je vous remercie.
S.G
