Ce sont des dizaines de stands, de débits de boissons qui contribuent à rendre plus festif le Yaar Music de la 10e édition du Soko festival. Ce vendredi 17 janvier 2025, sur le site du festival à Tampouy, nous sommes allés à la rencontre de quelques détenteurs de stands pour prendre le pouls de l’événement en cette deuxième soirée des prestations.
Le quartier Tampouy de la ville de Ouagadougou accueille, depuis plus de deux jours les plateaux live, du Yaar Music, le marché des arts de la scène et du spectacle. Plus d’une dizaine d’artistes venus de divers horizons, seront sur la scène pour livrer des prestations inédites. Outre l’aspect musical du festival, elles sont nombreuses, ces personnes qui opèrent dans l’ombre pour donner à l’événement son éclat. Parmi eux, figurent les détendeurs de débits de boissons, de stands consacrés pour la restauration, etc. Que ce soit des brochettes, de la grillade de poulet sur tous ses aspects, des frites…, les festivaliers ont l’embarra du choix en ce qui concerne la gastronomie.
L’équipe de la rédaction à cette occasion, a marqué un arrêt dans quelques stands pour prendre le pouls de la fête. Déo Gracias Compaoré, gérante d’un stand de jus naturels, nous a ouvert les portes de son commerce. Elle a profité de l’occasion pour traduire sa reconnaissance au promoteur du Festival. « Ici, je commercialise des jus naturels fait à base de bissap, gingembre et de tamarin. En termes de prix, nous avons des jus de 200 f, 500 f et 1000 f. En ce qui concerne nos attentes, l’engouement n’est pas assez pour le moment mais ça peut se comprendre », a-t-elle fait savoir.
La boisson industrielle on en trouve également au stand de Bienvenu Ouédraogo. A son niveau, les festivaliers peuvent se rafraichir avec de la bière de différentes marques, et de la sucrerie. Cet habitant du quartier Tampouy, trouve l’idée d’organiser le festival novateur, mais déplore le manque de communication du comité d’organisation. Il a suggéré qu’aux prochaines éditions, le promoteur met un accent particulier sur la communication, de sorte à mobiliser le maximum de personne sur le site du festival.
Même son de cloche pour le détenteur de stand Basile Ouédraogo qui pointe également du doigt le défaut de communication. Il a aussi souligné le manque de toilette mobile au sein du site qui rend la tache difficile aux festivaliers. « Nous avons du poulet, des brochettes, de la salade que nous commercialisons à notre niveau. J’invite les populations à sortir massivement pour prendre part à cette fête de la musique. D’aucuns pensent qu’il faut avoir beaucoup d’argent pour venir sur le site, mais ce n’est pas du tout vrai. Nous avons de la bonne musique live, du matériel de qualité et des artistes qui connaissent bien leur travail. A travers votre micro, je voudrais dire merci à Ibrahim Keita pour son dévouement et son sens de résilience », a martelé Basile Ouédraogo.
Notre randonnée gastronomique s’est achevée chez la restauratrice Anita Kouraogo. A son niveau, elle met en avant la notion du « consommons local » avec les différents mets du terroir qu’elle propose. Selon elle, ce sont les deux jours restants qui seront un tournant décisif du point de vu mobilisation des festivaliers. Elle s’est dite satisfaite de ses recettes, et espère que le meilleur reste à venir.
Le concert de la deuxième soirée a vu sur scène, les artistes comme « Fleur Officiel », « King Rasteva », « Maya Diya », « Dri Djéli » et bien d’autres.
Rendez vous ce soir pour célébrer la musique autour de nombreux autres artistes :
👉🏾 Hawa Boussim
👉🏾 Loyik Afana
👉🏾 Art Melody
👉🏾 Maman Toumani Koné
👉🏾 Imelda Amazone
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)