L’album « Sabari » a été officiellement présenté le vendredi 24 Septembre 2021 aux hommes et femmes de média, à l’espace Culturel Gambidi. L’opus est de Dramane Diarra.
Une nouvelle entrée discographique dans l’univers de la musique burkinabè. »Sabari » (Pardon), un album de Doubata Diarra, plus connu sous le nom de Dramane Diarra, est en effet dans les bacs à disque de la place. Chanté en langue Bambara, dans un style tradi-moderne, cet opus à été présenté, le vendredi 24 Septembre 2021 à Ouagadougou, à la presse. Selon l’artiste, »Sabari », le titre de l’album, qui signifie pardon en français doit être le socle des relations dans toute société.
Pour lui, le pardon est au dessus de tout. Le pardon est important et très capital dans le contexte actuel, a-t-il déclaré. »J’ai commencé ma carrière en tant que percussionniste et c’est en 2017 que j’ai décidé d’enregistrer cet album baptisé « Sabari » au CENASA et mixé à Toulouse grâce à l’auto-production par mes propres moyens. A travers ces 6 titres que sont Barala, Sabari, Fila fasa, Deniwe, Nafigue, Sabari (Remix), j’évoque des faits vécus du quotidien », a-t-il expliqué.
En outre, Dramane Diarra, auteur-compositeur, a souligné que cet album se veut engagé et très rythmé au bonheur des mélomanes. Avant de préciser qu’a travers »Sabari », il apaise les cœurs et appelle à la paix. A son avis, il n’ y aura plus de guerres lorsque les populations intégreront ces valeurs intrinsèques dans leurs agissements. Il aborde également l’hypocrisie entre partenaires et amis, avec en toile de fond des thèmes tels l’amour et le travail. L’artiste a traduit sa gratitude à toutes les icônes qui ont beaucoup contribué à la concrétisation de ce nouveau né.
Pour Dramane Diarra, l’objectif de ce nouvel opus s’inscrit dans la même lignée que celle de l’association « Mouni Wassa », dont il est le président fondateur. Cette structure œuvre, a-t-il dit, pour les enfants en conditions difficiles, en leur portant une main forte tout en mettant à leur disposition un Centre d’orphelinat. L’album N°001 à été mis aux enchères et acheté au prix de 32000 F CFA. »Dramane Diarra, artiste chanteur, est mon dauphin, il m’a suivi dans mes tournées en tant que percussionniste pendant de nombreuses années.
Et s’il a décidé de se lancer dans la musique, je ne peux que l’accompagner et souhaiter que la presse promeuve l’album » , a fait savoir le parrain de la cérémonie de dédicace, Solo Djah Kabaco. Concernant la promotion de l’album, l’artiste et son Staff a déjà un voyage en préparation et pour la promotion, ils ont prévu débuter après la saison pluvieuse. Né en 1977 à Kossi dans la région de Nouna, l’artiste commence sa carrière en tant que percussionniste. Il côtoye et accompagne beaucoup d’icônes d’artistes Burkinabé comme Solo Dja Kabaco, Amity Meria et Asta Maila, à l’intérieur du pays ainsi qu’à l’étranger.
Par ailleurs, l’artiste est le président fondateur de l’association »Mouni Wassa », une association d’artistes qui œuvre pour la promotion de la musique Burkinabé, puis pour les enfants en conditions difficiles. Dramane Diarra est également fondateur de la nuit du »Guiébé d’or », un festival national, qui se déroule chaque année, et qui a pour objectif de primer les meilleures percussionnistes. Cet album de belle facture, est disponible sur toutes les plateformes légales et est au prix unitaire de 3000 FCFA.
André YAMEOGO (stagiaire)
