L’artiste-musicienne Tchè-Yèrô a officiellement mis son nouveau bébé discographique sur le marché musical ce dimanche 7 novembre 2021. Composé de 4 titres, ce maxi dénommé « Gandaa » est un état d’esprit, une conduite à tenir que l’artiste entend inculquer à la jeunesse burkinabè et cela, à travers son vécu et son quotidien.
Après son retour de la Côte d’Ivoire, et après plusieurs activités, l’artiste-musicienne Tchè-Yèrô, à l’état civile Florence Tye-Ero Somé a officiellement présenté son nouvel maxi composé de 4 titres. « Gandaa », « Kuu », « Domé », et « larmes de femmes » sont entre autres les titres qui composent cette œuvre. Selon l’artiste, à travers ce maxi, elle entend apporter son édifice pour la construction d’un Burkina meilleur à travers ce qu’elle a comme atout. « L’œuvre est complète et traite de beaucoup messages. Tout ce que j’espère, c’est que l’album bénéficie de toute l’attention qui va avec », a laissé entendre l’artiste-musicienne Tchè-Yèrô .
A ce titre, le maxi s’attaque aux maux qui minent la jeunesse burkinabè. Il s’agit notamment de l’intégrité, la tolérance, l’amour, l’exode rural, la fierté, le manque de cohésion, l’égoïsme, qui d’après les dires de l’artiste doit être un socle de lance pour cette jeunesse. Tous ces messages son véhiculés à travers un rythme traditionnel dans la langue Dagara et française. « Gandaa est avant tout un état d’esprit, une certitude d’être à la hauteur des défis de la vie. Un optimisme dans lequel, l’échec, la défaite, la peur, toute négativité n’est qu’illusion. En gros, un ensemble de messages qui invite la jeunesse a l’union et à l’amour », a ajouté l’artiste.
En effet, selon l’artiste « le titre qui a valu le nom du maxi « Gandaa » est un appel pour susciter et entretenir un esprit de gagnant sur tous les fronts de la lutte. Le deuxième titre « Kuu » est une pensée positive à toutes et tous ceux ou celles qui bataillent jour et nuit pour survivre. « Le Domè », lui il dénonce le manque de cohésion, l’égoïsme et la jalousie. Le dernier est un hommage à toutes les mères qui saignent pour nous voir grandir et devenir homme ».
En guise d’information, Tchè-Yèrô est une artiste musicienne burkinabè née en 1984 à jacqueville en Côte d’Ivoire. Elle fait la promotion de la culture du Burkina Faso à travers son rythme traditionnel. Il faut noter que le clip du titre qui a valu le nom du maxi est déjà disponible.
Parfait Fabrice Sawadogo
