Le grand rendez-vous culturel de ce weekend dans la ville de Sya, c’était ce concert des trois amis et artistes musiciens, Dom Prévost, Mustapha Naham et Kantala Traoré. Le spectacle Extinction a belle et bien eu lieu à l’Institut français de Bobo-Dioulasso le samedi 22 février. Et le public n’a pas monnayé sa présence pour vivre ce moment exceptionnel où la musique africaine est sortie gagnante.
L’Institut français de Bobo-Dioulasso a ouvert ses portes le samedi dernier à trois amis et artistes musiciens, Dom Prévost, Mustapha Naham et Kantala Traoré pour leur concert dénommé « Extinction ». Pendant plus d’une heure d’horloge, ils ont tenu en haleine le public en fredonnant les sept titres que comporte l’album Paris Ouaga Dakar. Sur scène, c’est le Trio de base (guitare, kora, chants) plus deux musiciens (basse, batterie). Le concert Extinction, est un beau mélange d’instruments avec des titres chantés en français, woloff, bambara et anglais avec trois voix qui alternent le lead. Les compositions sont simples et subtiles, les arrangements sont efficaces et les chansons sont vibrantes en live.
Ce qui a d’ailleurs permis au public de savourer les prestations des artistes qui, entre chants et danses n’ont pas laisser le public s’ennuyer. Et c’est la satisfaction qui se lisait sur le visage de ces trois artistes après leur prestation. « C’était un plaisir pour Paris de jouer en terre inconnue. Avec mes frères, c’est toujours un moment génial. Ce sont des émotions qui nous traversent. Des émotions que j’ai du mal à définir », a indiqué savoir Dom Prévost représentant Paris dans le trio.
Si Dom Prévost, Mustapha Naham et Kantala Traoré ont décidé de s’unir et de chanter pour la Terre, ce n’est pas fortuit. Selon eux, tout est parti d’un constat.
En effet, beaucoup de chose se passent sur la terre, il s’agit entre autre du réchauffement climatique, la pollution un peu partout, etc. Aussi, la raison a disparu dans le monde et l’homme est maintenant dominé par l’argent et le pouvoir. C’est donc une manière pour eux d’apporter leur pierre à l’édifice. « A travers la musique, on a voulu essayer de sensibiliser le public qui est venu nous écouter.
Dans ce spectacle, on parle aussi de nos chansons, de sept thématiques. Chacun de nous aborde le sujet et comme l’union fait la force et qu’on représente trois capitales, le message est donc intéressant à diffuser », ont lancé Mustapha Naham et Kantala Traoré. Visiblement le message est passé vu que le public venu pour la circonstance a apprécié le spectacle et était en interaction avec les artistes du début à la fin.
En rappel, l’album Paris Ouaga Dakar comporte 7 titres. Une manière pour ses géniteurs d’amener les gens à écouter tous les morceaux et comprendre le sens du projet.
Alfred Zié