En début du mois de juin 2020, la structure d’enregistrement et de production ‘’Studo 226’’ ouvrait officiellement ses portes. ‘’Infos Culture du Faso’’ a voulu savoir davantage sur ce joyau qui vient de voir le jour au plus grand bonheur des artistes burkinabè. A cet effet le PDG du ‘’Studio 226’’, Ablassé Compaoré, connu sous le pseudonyme de DG La Légende a bien voulu nous en dire plus au sein même de ladite structure.
Par ailleurs manager du célèbre artiste musicien burkinabè Dèz Altino, le PDG de la structure d’enregistrement et de production ‘’Studio 226’’, DG La Légende dit ne pas être nouveau dans ce domaine. Courant les années 2O16, il faisait déjà la duplication des CD et DVD de certains artistes burkinabè. Puis après, indique-t-il, il y a eu une grande afluence d’artistes, vu qu’ils appréciaient la qualité du travail fait. Il continue en disant en ces termes, «Donc je me suis dit qu’il serait raisonnable d’associer l’enregistrement et la réalisation de vidéos à la duplication. Ainsi en février dernier j’ai commencé la mise en place de ce studio d’enregistrement et de production qui vient d’ouvrir officiellement ses portes.».
Cependant il a tenu à préciser que les services disponibles pour l’instant sont le studio de duplication et celui de l’enregistrement entièrement équipés d’appareils de dernière génération. Il indique également que celui de la production vidéo et photos sont en cours de réalisation et verra certainement le jour dans un mois ou deux. «En somme, au ‘’studio 226’’, nous offrons des services tels que la réalisation et montage vidéos, les spots audio vidéos, l’enregistrement d’album ou de maxi, la duplication des CD et DVD. Et comme je suis manager, je compte plutart ajouter le management et la production», s’est-il confié.
A en croire à ses propos, d’ores et déjà, le studio fonctionne en temps plein. Le studio est en plein travail avec au moins quatre (4) artistes actuellement, dit-il, avant de d’indiquer que la structure compte fournir du travail de qualité, vu les moyens déployés pour l’équiper d’appareils de dernière génération qui répondent aux normes. Pour le reste, le PDG, DG La Légende dit compter non seulement sur sa personnalité d’homme du showbiz, mais aussi sur un arrangeur expérimenté et un peu connu dans la sphère musicale burkinabè, du nom de Magloire, pour attirer la clientèle. Car pour lui, les défis à relever sont de pouvoir rendre disponible beaucoup d’albums de qualité chaque mois, dont le public appréciera énormément.
Avant de conclure cette entrevue, le PDG du ‘’studio 226’’ n’a pas manqué de souligner les imperfections qui minent la musique burkinabè. Pour lui, la musique burkinabè manque d’accompagnement de la part des gouvernants. Et il l’exprime en ces mots, «L’état devrait plutôt investir plus dans l’industrie de la musique. La preuve, un pays comme le Nigeria, où la musique bénéficie du soutien de l’État, se retrouve actuellement au summum. Ce ne sont pas les talents qui manquent, mais plutôt le suivi et surtout l’accompagnement financier pour plus de visibilité sur l’échiquier mondial. Mais tout cela passe aussi par la formation des professionnels de la musique. Il y a aussi un gros problème infrastructurel à savoir le vieillissement des salles de spectacles, voire même un manque criard».
Interview réalisée par Boukari Ouédraogo (Stagiaire)