ven 29 mars 2024

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Suivi de projets financés dans le cadre du PAIC-GC: une mission de suivi du FDCT sur le terrain

Dans la dynamique d’assurer le suivi des projets financés par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et l’Union Européenne, dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC), une mission conjointe de l’ensemble des acteurs de la mise en œuvre du programme s’est rendu dans les locaux de Wati Group International, porteur du projet de production du film  » Djougou, le mal de l’ombre « . C’était ce 15 février 2022 à Ouagadougou.

Le PAIC-GC est un programme financé par l’Union Européenne et l’État burkinabè à hauteur de 6 millions 300 milles Euros, soit environ 4 milliards 132 millions F CFA. Et dans le principe de gestion de cette subvention, le FDCT se devait de lancer des appels à projets pour des projets culturels structurants trois filières, à savoir le cinéma et l’audiovisuel, les arts de la scène, les arts plastiques et appliqués. Et des dires de Yaya Soura, directeur des études et de l’assistance technique et responsable de projets au niveau de la composante FDCT, après donc le dispositif de financement des projets qui a débuté en juin dernier et qui s’exécutaient sur terrain, le FDCT a entrepris quelques visites.

Yaya Soura, directeur des études et de l’assistance technique et responsable de projets au niveau de la composante FDCT

Cependant, au regard du portefeuille des projets qui est assez important (plus de 74 projets financés en 2021) qui s’ajoute à un portefeuille déjà existant, le FDCT s’est vu obligé de revoir tout le dispositif vu que le nombre de projets à suivre était conséquent. Ce qui a conduit, à en croire monsieur Soura, à la mise en place du responsable du portefeuille des projets. Et pour cette première mission conjointe selon lui, il était important d’associer tous les acteurs de la mise en œuvre du PAIC-GC, notamment la coordonation du programme, les assistants techniques à travers DT Glogal qui est un consortium chargé d’accompagner le FDCT et les autres composantes dans la mise en œuvre du programme, ainsi que tous les services techniques du FDCT.

« Ils sont en charge de faire le suivi de façon régulière que ce soit de façon physique sur le terrain ou à partir du bureau. Il s’agit pour eux de questionner les promoteurs pour voir comment évolue leurs projets; quelles sont les difficultés; quel est l’état de mise en œuvre; est-ce qu’il peut faire le point au quotidien; comment il élabore le rapport; si il a besoin de renforcement de capacités, quels sont les modules sur lesquels il souhaiterait qu’on le renforce. Ce sont autant de questionnements qui constituent ce type de suivi. Et la visite ce jour au côté Wati Group International du réalisateur Oumar Dagnon pour son projet de production du long-métrage <<Djougou, le mal de l’ombre>> répond à cette démarche », foi de monsieur Soura.

Oumar Dagnon, réalisateur et producteur, bénéficiaire du financement

Pour le scénariste, réalisateur et producteur Oumar Dagnon, par ailleurs bénéficiaire de la subvention du programme pour le compte de la production de son film long-métrage intitulé <<Djougou, le mal de l’ombre>>, ce financement du FDCT à hauteur de 24 millions F CFA est un véritable appui à la réalisation de son projet. A l’en croire, les différentes étapes de cette production sont la pré-production (recrutement des techniciens, le repérage, etc), la production qui est le tournage à proprement dite et la phase de la post-production. « À l’heure actuelle, nous sommes à deuxième partie de la post-production. Nous pouvons dire que nous sommes aujourd’hui à un taux de réalisation de 90% et nous espérons avoir la version finale d’ici à fin Avril. Il faut dire que le projet a bénéficié à 25 techniciens, 35 comédiens partant des premiers rôles jusqu’aux petits rôles, sans oublier le figurants. A cela s’ajoute les restaurateurs, les agences immobilières, et bien d’autres liés au projet mais de manière indirecte », a-t-il fait savoir.

Le but final pour lui est de voir son film dans les salles de ciné, mais aussi et surtout faire le tour des grands festivals à travers le monde afin de glaner beaucoup de prix. Pour ce faire, monsieur Dagnon estime qu’il faille travailler davantage de sorte à fournir de films de qualité, au regard de la baisse du cinéma burkinabè constatée. D’ailleurs, il espère que son long-métrage participe à rehausser le niveau de notre cinéma burkinabè en terme artiste et technique. Et pour le compte, plusieurs grandes figures du cinéma burkinabè prennent part au projet, notamment Issaka Sawadogo, Gustave Sorgho, Mouna N’diaye, etc.

Boukari OUÉDRAOGO

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