Ce mercredi 28 juillet 2021, s’ouvrent du côté d’Abidjan, les journées culturelles entrant dans le cadre du neuvième Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Pour ce faire, une délégation du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme y séjourne, avec pour coordonnateur des activités, le Directeur général des études et des statistiques sectorielles (DGESS), Mambourou Soma. Interrogé, il revient sur les expositions prévues pour se tenir au palais de la culture de Treichville.
« Depuis la dernière édition du TAC, il a été acté de faire en sorte que ledit traité ne soit pas seulement des rencontres au sommet, mais qu’il soit également un cadre où les populations sont impliquées. C’est dire que les journées culturelles ont été initiées dans ce sens ». Ce sont là les propos du DGESS, Mambourou Soma, par ailleurs coordonateur des activés des journées culturelles. C’est dans cette dynamique que le palais de la culture de la commune de Treichville, dans le district d’Abidjan, abrite à partir de ce 28 juillet des expositions conjointes des deux pays, à savoir la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
À en croire Monsieur Soma, cette initiative vise à permettre aux populations de communier avec les artistes des deux pays. Ce qui permet véritablement selon lui, le rapprochement des citoyens burkinabè et ivoiriens. « C’est vrai que nous avons été pris du coup, vu que les autorités ivoiriennes ont beaucoup hésité avant de finalement accepté la tenue de ce TAC, du fait de la Covid-19. Et vu ce contre-temps, nous n’avons pas eu assez de temps pour se préparer. À ce niveau, nous tenons à féliciter les acteurs culturels du Burkina Faso, qui se sont mobilisés malgré le bref temps, notamment à travers les faîtières, afin de désigner des représentants pour honorer le Burkina à ce rendez-vous », s’est-il réjoui.
De ses dires, sont présents à ces journées culturelles, des acteurs de la mode à savoir le Réseau des industries de la mode (RIM-BF), l’Union des professionnels du textile, de l’habillement et du coton (UPROTEX-HAC). Aussi, on note la présence des femmes qui valorisent les produits locaux comme le beurre de karité, le soumbala, les pagnes tissés, l’art culinaire. À cela s’ajoutent, les stands institutionnels notamment, la DPICC, le FESPACO, le BBDA, le Centre national de formation de l’artisanat d’art J. B. Ouédraogo, le musée national, et bien d’autres. Tout cela concours selon lui, à valoriser et partager les potentialités culturelles et touristiques du Burkina Faso à ce rendez-vous de coopération ivoiro-burkinabè.
Pour lui, cette initiative des journées culturelles tient une place importante dans la coopération entre les deux pays en ce sens que les conclusions du dernier TAC a réaffirmé le caractère opportun de la culture. À l’en croire toujours, la culture est le vecteur le plus naturel d’intégration et de rapprochement des peuples. « Culturellement parlant, nos deux pays ont beaucoup en commun. Et une telle initiative ne fera qu’unir nos deux peuples », a-t-il fait savoir avant de préciser qu’il devait y avoir d’autres activités à l’image d’une soirée culturelle. Cependant, l’effet Covid-19 a eu raison de ces initiatives.
Mais qu’à cela ne tienne, monsieur Mambourou a confié que des perspectives sont envisagées en vue d’élargir plus les activités de ces journées culturelles.
De ce que l’on a pu entendre de ses dires, les derniers reglages sont au point. Et l’ouverture officielle est bel et bien prévue pour ce mercredi 28 juillet 2021, à partir de 15 heures, du côté du palais de la culture de Treichville. À cet effet, le lancement sera fait par les deux ministres en charge de la Culture des deux pays. Nous appelons donc la diaspora burkinabè à sortir massivement. Et nous espérons réellement qu’à la suite de ces journées, cela puisse participer à mieux faire connaitre notre culture auprès de nos homologues ivoiriens, afin de rapprocher plus nos deux peuples.
Parfait Fabrice SAWADOGO envoyé spécial à Abidjan