Ce samedi 13 juillet 2019, la Fédération du Cartel Théâtre sis à Gounghin a abrité le spectacle de fin de formation des élèves de la 3ème année de l’Atelier Permanent d’Initiation au Théâtre (APIT) en compagnie d’un public chaleureux et accueillant.
Après un mois et demi de travail avec seulement 6 heures de temps de travail par semaine, les élèves en fin de cycle (APIT) s’essaient sur un texte écrit de Éléonore Kocty. Une chose qui n’a pas déplaît au public .
Ildevert MEDA ( Président du Comité artistique du Cartel et responsable pédagogique de l’APIT) qui était présent affirme sa satisfaction du parcours qu’il ne juge pas en tant que telle mais qu’il considére comme un parcours accompli avec différents formateurs professionnels de la scène qui sont passer les premiers sur les périodes données.
« Aujourd’hui je crois qu’ils sont nantis d’un certain savoir-faire, car c’est en jouant qu’on devient comédien » dixit « le maestro » . Pour lui ces jeunes fraîchement sortis devront beaucoup s’exercer et aussi rencontrer des metteurs en scène pour être des grands comédiens « Nous on dit au théâtre qu’on apprend 5 ans et on prend 5 ans pour désapprendre » dixit-il, car selon lui le comédien n’est jamais prêt, mais les jeunes ont fait tout une bonne partie du chemin et c’est pas à négliger. 3 ans c’est pas peu quand on sait qu’ils acquièrent quelques façons de faire. Pour le géant du théâtre Burkinabé: » le niveau est assez appréciable pour des comédiens qui jouent pour la première fois dans un spectacle ». Il demande au public de continuer à les encourager.
Abiré Laure une comédienne en fin de cycle au Cartel affiche sa satisfaction et sa joie. » Je suis très contente le spectacle à été beau » dixit-elle. Elle appelle les gens connaissant pas le Cartel à y adhérer et à suivre la formation. Au début, la formation n’étant pas juste fait pour jouer au spectacle, il permet de s’ouvrir un peu plus au monde pour ceux qui sont renfermés ajoute-t-elle. La formation a duré 3 ans et pour la participante, cela n’a pas été facile mais c’est la fin qui est meilleur.
Rokiyatou SIMPORE
Parfait Fabrice SAWADOGO