jeu 18 avril 2024

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TRIBUNE: Le droit, pour protéger les artistes… !

La musique, dit-on, adoucit les mœurs. Moyen de divertissement, casseur de chagrins, passion vive pour certains, la chanson est un véritable dérivatif pour l’âme. De nos jours, à la faveur des réseaux sociaux et de la technologie, des talents naissent et s’exportent au delà des frontières. Des artistes sont invités, souvent même à l’international, pour faire des prestations au cours des soirées et concerts, de la publicité pour telle ou telle marque, à participer aux campagnes de sensibilisation, bref, ils sont constamment sollicités…

Les artistes ! Malgré ce tableau, on en vient à déplorer que la musique ne nourrisse pas son Homme. Car, en dépit de leurs fortes activités, des nombreuses sollicitations qui leur sont adressées, les artistes rencontrent souvent, parmi mille, une grande difficulté : la mauvaise foi de certains partenaire, et leur inqualifiable cupidité.
En effet, il n’est pas rare d’entendre les artistes se plaindre…dire qu’ils sont mal, tardivement ou pas du tout payés, après leurs prestations. Ensuite, il est aussi fréquent de rencontrer des artistes qui, après avoir enregistré des titres, ou des albums entiers, n’en profitent pas suffisamment, car, leurs prometteurs se tailleraient la grande part des recettes enregistrées! Cette situation, réelle, expose les artistes à de sérieuses difficultés et menace gravement la crédibilité même du milieu musical.

Pour y remédier, une recommandation de précaution, mieux, une obligation de prudence s’impose aux artistes. Celle de s’entourer des services d’un conseil-juridique. Si, comme nous l’avons dit plus haut, la musique constitue une passion pour certains, il se trouve que dans notre contexte actuel, elle a acquis une valeur marchande, autrement plus importante. Cette forte patrimonialisation de la musique, sur un plan simplement logique et de justice, devrait profiter aux artistes. Ceux-ci, pour leur propre salut, devraient collaborer avec des juristes qui les accompagneront dans la négociation et la conclusion de leurs contrats, tout en veillant à défendre leurs intérêts, de sorte à ce que les Hommes du micro vivent dignement de leurs métiers !

Un artiste ne devrait pas être misérable, encore moins mendiant. Il doit profiter de ce que Dieu lui a donné comme capacité. Mais, pour que cette capacité puisse être utilement féconde, rentable et durable, l’artiste doit mettre la Loi de son coté. S’il ne pourrait le faire, rien de plus normal que de s’adresser à un professionnel du domaine du Droit. Et nous osons espérer que les conseils-juridiques ne seront pas des nouveaux prédateurs pour les musiciens, et d’une manière générale, pour les artistes !

Abdoul-Malik Issoufa
Juriste & Collaborateur à Infos culture du Faso
Tel : 00226 64 15 78 10
E-mail : misterlik.ml@yahoo.fr

1 COMMENTAIRE

  1. Très intéressante analyse. C’est une question fondamentale de droit de la propriété intellectuelle. C’est dommage que les droits voisins l’emportent sur les droits d’auteur.

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