L’Union des Acteurs Culturels de Karpala (UACK) a organisé ce samedi 04 juillet au Théâtre de l’Aube à Ouagadougou, une formation au profit des acteurs culturels de toutes catégories sur le fonctionnement du secteur culturel. Cette activité rentre dans le cadre du renforcement des capacités des acteurs culturels et aussi de la fête de la musique.
Dès l’ouverture de la cérémonie, le président de l’UACK, Prosper W. Guiedem, a précisé que l’objectif est d’apporter plus de connaissances et de savoir à ses membres et autres acteurs culturels à travers le renforcement de leurs capacités afin qu’ils tirent profit de la culture. Il a indiqué que cette activité marque également la célébration de la fête de la musique, d’où le choix du thème « Karpala fête la musique ». Mais nous avons voulu la célébrer différemment en apportant un plus à leur savoir afin de leur garantir un épanouissement dans ce milieu culturel.
Ce sont entre autres des artistes musiciens, des comédiens, des managers, des promoteurs Culturels qui étaient présents à ce rendez-vous. Prévues pour prendre fin ce dimanche 05 juillet, ces activités ont tourné essentiellement autour de la stratégie à adopter pour tirer profit de l’industrie culturelle et marketing digital, la question de la stratégie d’export de la musique burkinabè à l’international, la connaissance du fonctionnement du Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA) et aussi la formation sur le remplissage parfait de la nouvelle fiche du droit voisin (CTIOLA).
Présent en tant que formateur sur la question de la stratégie d’export de la musique burkinabè, le Directeur Général du BBDA, Wahabou Bara, dit s’être appuyé sur son expérience de président de « Burkina Musique Export » de 2008 à 2011 pour apporter son expertise aux acteurs culturels. « La préparation à l’export exige des stratégies bien élaborées dont l’encrage national, avoir une documentation bien fourni (des supports visuels de qualité, une histoire qui sous-tend votre musique…), avoir une présence régulière sur internet pour une visibilité accélérée, un entourage professionnel (manager, producteur, éditeur, tourneur…).
Autres outils selon lui est que l’artiste doit connaître le marché sur lequel il souhaite exporter son œuvre. C’est-à-dire s’imprégner du cadre législatif de ce marché. Aussi ce dernier, en tant qu’artiste, doit connaître ses forces et faiblesses. Cette rencontre a été aussi l’occasion pour le président de l’UACK de rappeler les missions principales de son union.
« Cette association a été créée pour promouvoir les activités culturelles, permettre le développement humain et social des acteurs culturels, harmoniser les actions de sensibilisation sur certains fléaux au profit de la grande masse, proposer des actions et suggestions auprès des décideurs pour le développement et la valorisation de la culture. Avant de clore, Il a tenu à adresser ses remerciements ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, au Fond de Développement de la Culture et du Tourisme, au BBDA et au centre Théâtre de l’Aube d’avoir accueilli cet évènement.
Boukari Ouédraogo (stagiaire)