Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, organise du 07 au 11 août 2018 dans la ville de Sya, la 5e édition des universités des industries culturelles et créatives (UNIVERSITICC). Cette activité est l’occasion pour les entrepreneurs culturels de bénéficier de formations dans le domaine de la culture. Le coup d’envoi, des UNIVERSITICC 2018, a été donné par le Directeur Général du BBDA, Walib Bara, venu représenter le Ministre de la Culture, des Arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango, empêché.
Depuis le mardi 07 août 2018, une quarantaine d’entrepreneurs culturels séjournent à Bobo-Dioulasso. Venus des quatre coins de pays, ils sont là pour se former à la Maison de la culture Anselme Titiama Sanon, en entreprenariat culturel dans le cadre des activités de la 5e édition des universités des industries culturelles et créatives (UNIVERSITICC), organisées par le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme. Et c’est le Directeur Général du BBDA, Walib Bara, qui a donné le top de départ de cette 5e édition qui prendra fin ce samedi 11 août.
Deux ateliers de formation sont inscrits dans le programme de l’édition 2018 des UNIVERSITICC avec pour thèmes « Entrepreneuriat culturel à l’endroit des artistes plasticiens, éditeurs, distributeurs et diffuseurs de produits culturels » et « technique marketing et vente en ligne des produits culturels à l’endroit des stylistes et créateurs de mode vestimentaire ». Des thèmes qui seront développés par des experts dans le domaine de l’entrepreneuriat tels que Timothé Ouoba de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso et de la mode.
Le représentant du Ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme, Wahabou Bara, dans son discours d’ouverture a traduit aux participants la reconnaissance du ministère pour leur disponibilité à fédérer les intelligences sur des problématiques liées au développement du secteur culturel. Pour lui, cette formation a pour objectif de doter les acteurs du monde la culture d’un capital humain qualifié et suffisant dans les différents compartiments de la chaîne de production culturelle au Burkina Faso.
Quant au représentant du parrain, Alain Sanou, il n’a pas manqué de féliciter le département en charge de la culture pour cette noble initiative qu’il souhaite d’ailleurs qu’elle soit pérennisée et maintenue à Sya. Selon lui, le développement du pays passe nécessairement par celui de sa culture.
La formation sur l’entrepreneuriat culturel s’est poursuivie avec Timothé Ouoba qui s’est entretenu avec les participants sur l’esprit d’entreprise dans la logique culturelle, le montage de plans d’affaires ou de business plans, les mécanismes et modes de financement des entreprises, le panorama des structures d’appui financier, les conseils pratiques pour l’accès au financement et sur la forme juridique et formalités de création d’entreprises.
Fabrice Parfait SAWADOGO