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Valorisation des contenus nationaux : Les quotas de diffusion pour augmenter l’audience des œuvres.

Dans le cadre de la rentrée du droit d’auteur 2019, il s’est tenu un panel sur la valorisation des contenus nationaux le vendredi 25 octobre 2019 à Tenkodogo. A l’occasion, les échanges ont porté sur les organes de régulations, la qualité des œuvres des créateurs pour être compétitives.

« Droit d’auteur et valorisation des contenus nationaux » est le thème de l’ouverture de deuxième journée des travaux. En effet, le vice-président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Aziz Bamogo que la vision des régulateurs est de donner plus de chance de valoriser les contenus nationaux. Il a dénoncé les medias internationaux qui ont plus d’audience que les medias locaux qui ont problème de viabilité des chaines. M. Bamogo a souligné la solution, le Burkina Faso n’est peut pas mener la lutte tout seul, il faut une coalition au niveau sous régionale. Comme l’a certifié le deuxième paneliste, Roch Obrou Sanni de la Haute autorité de la communication du Benin (HAAC) sur la question la solidarité commune.

Il a, par la suite, recommandé que face à cette injustice, un combat commun en vue de dégager des résolutions communes. À son avis, il faut harmoniser les quotas pour lutter contre les injustices dans les droits d’auteurs. Le vice-président du CSC a fait comprendre que la perte de perte de la guerre des médias et de la culture pourrait être celle des africains. Aziz Bamogo a attiré l’attention des participants sur l’influence culturelle des pays occidentaux. En soulignant le manque de qualité des œuvres, les panelistes ont souligné qu’il convient de trouver une stratégie pour contrecarrer les Web médias à travers une synergie d’action à la faveur d’un équilibre entre les parties prenantes.

Que faire à l’ère du numérique ?
Ce que Mahamadou N’Diaye de SODAV dans la communication a insisté sur le paradoxe du numérique à travers le thème : « promotion et protection des œuvres de l’esprit à l’ère du numérique.» Effectivement, le représentant de SODAV a laissé entendre que la solution est de réguler davantage le numérique par une mise à jour des compétences, les contenus. A cet effet, Flore Ini Palé a fait l’état des lieux de la régulation du numérique au niveau de la Côte d’ivoire. Quand Okio Koula Akotchayé de la SACEM a dit que l’infrastructure technologique est un véritable défi pour les pays africains après avoir présenté le fonctionnement du sa structure. M. Akotchayé partage l’idée des autres panelistes que le partage des droits est un véritable problème avec le système du numérique qui ne valorise pas le créateur.

Achille ZIGANI

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