mar 23 avril 2024

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VAPAJ Édition 2021: Le comité d’organisation affute les armes

Ce mardi 20 avril 2021, la compagnie Sanou Ka Sanu, initiatrice des vacances artistiques professionnelles pour ados et jeunes a organisé une session d’information et de formation à l’endroit des acteurs, à l’institut français de Bobo-Dioulasso. Cette édition qui se tiendra du 28 juin au 1er août 2021 à Bobo-Dioulasso, est placée sous le thème « l’art pour panser les maux ».

Selon Issa Sanou, promoteur de VAPAJ, le thème de la 6ème édition répond au fait que le monde est de plus en plus en proie aux problèmes tels que la pandémie du coronavirus, le terrorisme, les conflits ethniques, les fléaux sociaux qui mettent à mal le monde. Pour lui, ce ne sont pas ces maux qui vont décourager l’organisation de VAPAJ « Nous allons nous servir de ces maux pour nous relever et trouver une source d’inspiration.

Je pense qu’à travers les arts et la culture, nous allons relever le défi » a-t-il indiqué. Il signifie que cette édition entrevoit comme innovation l’organisation d’une exposition des images des précédentes éditions pour revivre les temps forts de ladite édition, faire des expositions digitales sur des œuvres des acteurs du monde du spectacle vivant. Le promoteur de VAPAJ, Issa Sanou laisse entendre qu’en fonction du constat fait, il ressort que beaucoup de structures font des spectacles qui vont finir dans les tiroirs.

Pour lui, VAPAJ va permettre à ces structures d’avoir une visibilité, chose qui peut leur permettre d’attirer d’autres promoteurs artistiques d’ailleurs, en voyant leur spectacle à VAPAJ et les programmer pour des spectacles à l’étranger et partout ailleurs. Il regrette que depuis la première édition, VAPAJ n’a jamais bénéficié de soutien. « On galère avec VAPAJ, mais bon, on ne peut pas lâcher non plus à moins que nous n’épuisions toutes nos ressources et que nous n’ayons plus de force pour continuer » a-t-il rassuré.

Par ailleurs, il dénonce l’inaccessibilité des partenaires. Il indique que de simples audiences en vue de discuter d’un partenariat avec les structures sont difficiles à obtenir. A cet effet, il appelle aux institutions à s’ouvrir et à apporter leur contribution à VAPAJ afin qu’elles puissent tenir ses activités, car dit-il, VAPAJ contribue à la fois à la promotion de l’éducation des ados et des jeunes et aussi à celle de la culture burkinabè de part le monde.

À noter que ce sont plus de 200 professionnels, amateurs et amoureux du métier des arts et de la culture qui vont, durant un mois prendre part à cette édition.

Parfait Fabrice SAWADOGO

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