Il n’y a pas longtemps, les DJ du Burkina Faso avaient jugé légitime qu’ils bénéficient aussi d’un droit d’auteur au sein du Bureau Burkinabé de Droit d’Auteur (BBDA). Ils avaient avancé l’argument selon lequel, ils sont un maillon important dans la diffusion et la promotion de la musique burkinabé.
Cette analyse faite par Walib BARA, Directeur général du BBDA, vient-elle répondre à leur revendication? Difficile de dire. Mais Walib BARA semble faire savoir aux disc joker qu’il y a une possibilité qu’ils bénéficient de droits d’auteur. Mais encore, faudrait-il que certains efforts soient faits.
Vous avez ci-dessous l’intégralité de son post sur sa page officielle.
«Comment les disc-joker peuvent être membres d’un bureau de droit d auteur ?
« Le consommateur burkinabé est friand de la musique dansante au détriment de la musique Burkinabe jugée « trop sérieuse « .
Si, cette assertion est vérifiée, le disc-joker peut y remédier à travers son génie créatif. En cette période de confinement, nos disc-joker peuvent créer des oeuvres dérivées à partir des oeuvres de nos auteurs ou même à partir des expressions du folklore à condition d’obtenir les autorisations nécessaires. Chers disc-joker, à vos mix, remix et megamix pour donner un coup de fouet au répertoire musical national et par la même occasion devenir membre du BBDA. »
Cette analyse de Walib BARA a sans doute été faite suite à un constat dans les maquis et boîtes de la place; lorsqu’il s’agit de bals dansantes, la musique d’ailleurs (et surtout celle ivoirienne) est beaucoup plus privilégiée au détriment de la nôtre. Faire des mix et des remix dérivés de la musique burkinabé serait un gros travail pour les disc jokers mais c’est la condition sine qua pour promouvoir nos oeuvres musicales et les vendre à l’extérieur.
La Rédaction