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Volet formation des VAPAJ 2021: les hostilités lancées à la maison de la culture de Bobo-Dioulasso

Dans le cadre de l’édition 6 des Vacances artistiques professionnelles pour ados et jeunes (VAPAJ), le volet formation a officiellement ouvert ses portes. C’était ce lundi 19 juillet 2021 à la maison de la culture Anselme Titianma Sanou de Bobo-Dioulasso, en presence des formateurs des différentes disciplines.

En plus d’être un programme de formation professionnelle artistique et culturelle pour les ados et jeunes, les VAPAJ sont un cadre d’occupation des enfants pendant les grandes vacances scolaires. C’est dans cette dynamique que s’est ouvert, ce lundi 19 juillet 2021, le volet formation. Ledit volet consiste à l’initiation des adolescents et jeunes au métiers artistiques, notamment l’art du cirque, la danse, le chant, l’initiation aux pratiques d’instruments de musique traditionnelle, l’administration culturelle, le théâtre, le conte, etc.

L’espace Ankata, la maison de la culture, l’espace Siraba, tels sont les différents centres qui accueilleront ces deux semaines de formation. Le conteur professionnel François Moïse Bamba, par ailleurs formateur et l’un des directeurs artistiques des VAPAJ, a appelé les apprenants a être assidus, sérieux, et surtout à l’écoute des formateurs. De façon globale, chaque formateur a, à tour de rôle, donné les consignes qui sieds afin de passer de bons moments d’apprentissage. À ce propos, Helyett Wardavoir, formatrice en chorégraphie, a tenu à effectuer le déplacement depuis la Belgique d’où elle est originaire pour participer à ce grand moment de partage d’expérience.

« Cela fait la 3è fois que je prends part aux VAPAJ en tant que formatrice en danse chorégraphique. C’est toujours bon de transmettre nos savoirs aux autres, surtout aux enfants, car ils sont l’avenir de ce pays. Ça sera un atelier de danse où la chorégraphie est importante. L’idée n’est pas de les imposer quelque chose mais les amener à asseoir un bon résultat d’eux-mêmes. Et l’avantage pour eux c’est qu’ils baignent déjà dans une culture de danse, chant, théâtre, etc. Cela facilite le travail. En général, il faut une semaine pour arriver à asseoir quelque de concret mais là, nous en avons deux. Ce qui suffit largement. Tout cela, nous le devons à Issa Sanou. C’est quelqu’un qui a le sens de l’écoute et de ce fait, accepte les propositions et critiques en vue d’améliorer ce cadre culturel. Toutes mes félicitations lui vont pour cette initiative », a-t-elle expliqué.

Ce cadre d’initiation aux métiers artistiques reste également pour les enfants un espace d’épanouissement. C’est du moins ce qu’a laissé entendre Bado Edwige, une jeune fille inscrite en atelier de danse. À l’en croire, c’est un sentiment de joie qui l’anime de prendre part aux VAPAJ. Pour elle, cette formation va lui apporter forcément un plus. « Nous avons commencer par les échauffements et pour l’instant tout se passe bien. Mais avant, les formateurs nous ont livré des conseils avant d’entamer cette session de formation. Mes attentes, c’est que je puisse repartir des VAPAJ avec un véritable bagage en danse », s’est-elle confiée.

En rappel, le volet formation qui en est d’ailleurs le dernier des VAPAJ 2021, s’étend jusqu’au 1er août prochain.

 

Boukari OUÉDRAOGO

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