Le mercredi 21 avril s’est tenue à l’Institut Français de Ouagadougou, la première édition du « Zembala Festival », une manifestation culturelle qui invite le public à découvrir ou à redécouvrir les instruments de musique burkinabè. Dans le programme du premier jour de ce nouveau-né des festivals, une conférence s’est tenue sous le thème : « les instruments de musique traditionnelle : leur portée d’hier, d’aujourd’hui et de demain », suivie d’une exposition des instruments de musique du musée national Georges Ouédraogo.
Initié par l’association Zembala Culture, le « Zembala Culture » signifie en langue nationale mooré, « la richesse culturelle, en quantité et en qualité ». Le Zembala festival a pour objectif principal, selon son commissaire général, Maxime Compaoré, « …de valoriser et de promouvoir les instruments de musique ». Pour lui, le festival n’est pas axé sur la promotion de la musique traditionnelle mais plutôt sur les instruments eux-mêmes, qui sont aujourd’hui méconnus par le grand public.
Au cours de la conférence coanimée par Dr Mafing Kondé, Pasteur Paul Kouda et Grégoire Kaboré, certains instruments comme le kundé ont été mis en valeur. Les panelistes du jour ont remonté dans l’histoire des peuples burkinabé pour faire comprendre toute l’importance qui était accordée à ces instruments et qu’il sied encore aujourd’hui de perpétuer.
Comme programme d’activités, le public aura l’occasion, durant ce festival qui s’étend jusqu’au 24 avril, de découvrir les différents types d’instruments de musique traditionnelle à travers des expositions et des films. Des prestations de virtuoses de ces instruments seront également de la partie. Maxime Compaoré et toute son équipe invitent le public à sortir massivement pour explorer les belles sonorités de ces instruments de musique.
Kayadan Alain Gounabou