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1er appel à projets/PAIC-GC: le FDCT scanne les projets de Ankata et Couleur pinceaux

La mission d’évaluation des projets du 1er appel à projets du FDCT et de l’Union Européenne, dans le cadre du PAIC-GC se poursuit à Bobo-Dioulasso. Ce 29 octobre 2022, deux porteurs de projets ont reçu la visite de l’équipe technique du FDCT de la zone Ouest.

Djébal Konaté, membre de l’équipe technique du FDCT dans la zone Ouest

« Nous sommes là dans le cadre de la deuxième mission conjointe du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) et de l’Union Européenne. Après donc notre premier passage, l’Union Européenne a souhaité que les données recueillies soient actualisées. Cette mission d’actualisation des données vise à terme, à produire le rapport final des 74 projets qui ont bénéficié du financement du 1er appel à projets, dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC) ». C’est du moins ce que l’on retient des explications de Djébal Konaté, un des membres de l’équipe technique du FDCT qui sillonne la zone Ouest.

Substantiellement, il s’est agi de parcourir à nouveau les indicateurs au niveau des activités, d’emplois créés, des bénéficiaires, mais aussi et surtout au niveau financier. En d’autres termes, il s’agit de réactualiser les données sur le plan de l’exécution physique et budgétaire des projets. Cela dit, durant cette 4e journée de l’étape de Bobo-Dioulasso, l’équipe technique du FDCT a travaillé sur deux projets. Ce sont entre autres le projet « Creative spaces » du laboratoire Ankata; et le « Projet de formation professionnelle des jeunes en arts plastiques et numérique » de l’association Couleur pinceaux en collaboration avec la structure X Aero Design Production.

Démonstration d’un spectacle dans le cadre de Ankata Next Generation

Si l’exécution physique du projet du laboratoire Ankata a atteint un taux de 100%, celle de l’association Couleur pinceaux est estimée à un taux de 79%. Cela dit, l’exécution budgétaire reste le bémol chez tous les porteurs de projets. Pour Maxime Coulibaly, administrateur d’Ankata, ça fait plaisir de voir que derrière les financements octroyés, il y a un suivi. Cela fait naître à l’en croire, une certaine crédibilité entre les promoteurs culturels et les partenaires techniques et financiers. Du reste, son projet a reçu un financement global de 14.599.000 F CFA. Il s’agit d’un projet porté sur trois grandes activités, notamment le programme triennal Ankata Next Generation; Ankata Coaching; et Africa Simple The Best.

Démonstration d’un spectacle dans le cadre de Ankata Next Generation

« Le projet est entièrement exécuté et a bénéficié aux artistes danseurs, comédiens, musiciens, plasticiens et cinéastes. En clair, il nous a permis de former des jeunes artistes et de créer des spectacles qui ont été représentés dans des localités du Burkina et au Mali. Mais la véritable difficulté pour nous se situe au niveau de l’exécution budgétaire. C’est d’ailleurs ce qui fait que nous n’avons pas pu d’abord déposer notre rapport final », a-t-il ajouté. Quant au second projet porté par l’association Couleur pinceaux et X Aero Design Production, il a reçu un financement de 16.162.650 F CFA. C’est un projet qui a consisté selon Gilles Palenfo, co-demandeur, producteur et responsable de X Aero Design Production, à former une vingtaine de jeunes en peinture, batik, sculpture métallique et en dessin numérique. De son avis, l’objectif est aussi de leur permettre de s’intéresser au cinéma d’animation. C’est selon lui, l’un des aspects qui l’ont motivé à s’engager dans le projet.

Gilles Palenfo, responsable de la structure X Aero Design Production

« Durant 7 mois, ils ont été formés sur la théorie et la pratique afin qu’ils puissent créer des œuvres. Ainsi, nous avons eu 150 œuvres toutes catégories confondues créées. Nous sommes aujourd’hui à 79% de taux de réalisation en ce sens qu’il nous reste l’exposition et la cérémonie de clôture. Mais il faut dire que nous avons rencontré des difficultés d’ordre organisationnel qui ont bousculé l’exécution normal de notre projet. En effet, celui que nous avions engagé pour la gestion budgétaire n’était pas un professionnel et cela a énormément joué sur le projet. Il fallait donc engager un comptable de profession. Cela dit, nous reconnaissons que la faute nous incombe », foi de monsieur Palenfo.

Boukari OUÉDRAOGO

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