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2è journée de la formation des membres du BBDA: les acteurs de la filière littérature outillés sur l’élaboration et les documentations des œuvres littéraires

Ce jeudi 24 juin 2021, la filière littéraire de la Commission technique d’identification des œuvres littéraires et artistiques a suivi la 2ème journée de la formation du BBDA, initié à l’endroit de ses collaborateurs. Cette formation tenue à l’espace Gambidi de Ouagadougou, entre dans les objectifs du BBDA qui est d’outiller ses collaborateurs sur les règles qui s’appliquent aux documents liés à la littérature au Burkina Faso.

Au Burkina Faso les textes liés à la documentation et répartition des droits d’auteur sont réglementés par un arrêté. Le Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), jugeant que ses textes sont méconnus par les acteurs, a initié des formations afin de pallier ce phénomène . À ce titre, ceux de la filière littérature de la Commission technique d’identification des œuvres littéraires et artistiques (CTIOLA) ont reçu la leur tour, ce jeudi 24 juin 2021, à l’espace Gambidi, sis à Ouagadougou.

Cette formation s’est articulée autour de plusieurs thèmes à savoir « spécification technique des œuvres littéraires au BBDA », « processus de documentation d’œuvres des membres dans le domaine littéraire », « techniques de répartition dans le domaine littéraire », « Droits et devoirs des membres ». Elle a été présidée par le Dr Dramane Kouyaté, président de la filière littérature de la CTIOLA.

D’entrée, le président de la commission a assuré sa formation sur la « spécification technique des œuvres littéraires au BBDA ». Ainsi, il a tout au long de son passage tenu sa sensibilisation sur la conformité des œuvres tant du côté des auteurs que des éditeurs. « Nous avons interpellé le BBDA sur certains des œuvres que nous voyons. Souvent, il y’a des œuvres lorsqu’on les prend, on sait même pas à quel genre les classer. Aussi les éditeurs qui mettent pas toute une commission en place pour l’édition des œuvres, cela impacte l’œuvre qui sera proposée », a-t-il déploré.

A cet égard, il a indiqué que l’objectif de cette formation est d’interpeler les acteurs, auteurs et les éditeurs, sur l’élaboration des œuvres littéraires.  « Un livre normal a minimum 40 pages. Malheureusement, on en voit souvent qui n’atteignent pas ce quota. Tout le monde veut s’exprimer à travers un livre mais il faut que les acteurs respectent les règles de l’édition afin que nos œuvres soient compétitives tant dans la sous région qu’à l’international », a-t-il souhaité.

La suite de cette assise a concerné les autres thèmes restants et ont été présentés par l’équipe du BBDA, en l’occurrence Armel Compaore , Marcelline Legma, Delphine Somé, Karine Sawadogo .«  Les droits au titre de la reprographie bénéficient aux œuvres littéraires éditées, publiées et déclarées. les droits de la littérature sont déversés par les calculs en fonction des coefficients. Les coefficients sont mis en place en fonction du nombre de pages, prix de vente », a énuméré Madame Compaoré née Zoungrana Armel, membre de l’équipe formatrice.

Rendez-vous est donc pris pour demain, en vue de la formation des acteurs des arts graphiques et plastiques, au BBDA.

Abdoul Gani Barry (stagiaire)

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