jeu 28 novembre 2024

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Interview : A la découverte de Owena.

Jeune artistes talentueuse, Wend-Kuni Natacha Ouédraogo alias Owena a piqué le virus de la musique dès l’âge de 8 ans. Sa passion pour la musique et sa détermination l’ont amené à se forger et à intégrer aujourd’hui ce cercle fermé d’artistes musiciens. Infos culture du Faso est allée la rencontrer pour lui soutirer quelques mots. Lisez plutôt ce que nous a dit cette belle et talentueuse Owena qui, en plus de sa passion pour la musique, communique pour développer le monde (elle prépare un master en communication pour le développement).  

Infos Culture du Faso (I.C.F.) : Veuillez vous présenter à nous lecteurs

Owena : A l’état civil je m’appelle Wend-Kuni Natacha Ouédraogo. Et mon nom d’artiste est Owena. O comme Ouédraogo, W comme Wend-Kuni et le Na comme Natacha.

I.C.F : Comment êtes-vous arrivez à la musique ?

Owena : Déjà à 8 ans je dirigeais la chorale des enfants de mon Eglise. En même temps, je suivais des cours de musique où j’ai appris à jouer au piano. Pendant que j’apprenais à jouer au piano, j’essayais aussi de faire des petites compositions. C’est de là qu’est née en moi l’envie de chanter et de faire des compositions personnelles. En 2012 donc, j’ai participé à Faso Académy, je me suis limité en quart de final mais cela m’a permis de travailler mes imperfections. C’est en 2014 que j’ai fait mon tout premier single intitulé « Ma  liberté » et c’était en featuring avec Wil B Black. Ce single est un peu lié aux évènements des 30 et 31 octobre 2014 et j’ai voulu porter ma voix pour interpeller les uns et les autres à cultiver la paix.

I.C.F : Quel genre de musique faites-vous ?

Owena : Je fais de l’Afro-pop mais comme la musique est vaste et complexe, on veut toucher à tout. Je ne fais pas seulement ce style-là, j’essaie de moderniser un peu ce patrimoine culturel en intégrant ce style traditionnel aux styles assez urbains. C’est tout un mélange mais j’évolue plus dans l’Afro-pop.

I.C.F : Quels sont les thèmes abordés dans vos chansons ?

Owena : Dans mes chansons, je traite généralement de l’espoir, de la reconnaissance envers Dieu et envers les parents notamment les mamans qui nous porte dans leur ventre pendant neuf mois, la confiance en soi, la confiance en Dieu et surtout le travail.

I.C.F : Vous avez un album en préparation, est-ce que vous pouvez nous en parler ?

Owena : Depuis 2014, je prépare mon album. Jusque-là nous n’avons que quatre titres disons un maxi. Mais nous avons pensé qu’il était mieux de faire un album et depuis, mon staff et moi travaillons là-dessus et d’ici la fin de cette année au plus tard en début 2019 l’album sera bouclé. C’est un album de huit titres que nous préparons et s’il y a plus d’inspiration nous en ajouterons deux autres pour en faire un album de dix titres.

I.C.F : Pour le moment quels sont les clips déjà disponibles sur le marché ?

Owena : Tous les quatre titres sont déjà clipés et disponibles sur You tube et Deezer.

I.C.F : Est-ce que vous pouvez revenir sur les titres ?

Owena : Le tout premier titre c’est « Ma liberté » en 2014-2015, le deuxième c’est « Love story » en 2016,  le troisième c’est « M’mawa » en 2017 qui signifie ma mère là et le quatrième titre « Jaloux » en 2018. Le titre « love story » comme son nom l’indique, c’est pour magnifier l’amour, le titre « M’mawa » pour rendre hommage à toutes les mères et « Jaloux » pour interpeller ceux-là qui voient leurs prochains qui ont réussi et au lieu de les encourager, les soutenir et travailler à devenir comme eux, passent leur temps à les jalouser.

I.C.F : D’où tirez-vous votre inspiration ?

Owena : Mon inspiration, je la tire de la vie quotidienne, des expériences vécues mais aussi  Dieu m’inspire naturellement.

I.C.F : Quelle lecture faites-vous de la musique burkinabè ?

Owena : Je pense que nous avons franchi un grand pas, parce que si on doit repartir un peu en arrière, la musique burkinabè n’était pas vraiment au top côté international. C’est vrai qu’au Burkina Faso, notre musique était bien valorisée mais à l’international elle n’était pas aussi valorisée que ça. Mais je vois que de jour en jours nous progressons et avec cette jeune génération, je parle des jeunes artistes comme moi qui débutons, je pense que nous pourrons aller loin et porter haut le flambeau de la musique burkinabè.

I.C.F : En tant qu’artiste, quelles sont les difficultés que vous rencontrez au quotidien ?

Owena : Généralement la difficulté des uns et des autres c’est la production, avoir du financement pour réaliser ses œuvres musicales, mais moi j’ai eu la chance d’avoir un staff, AM Production qui m’a adopté et qui m’accompagne dans tout, donc pour le moment, je n’ai vraiment pas de difficultés comme cela. Mais comme c’est un début, il y a toujours une petite difficulté quelque part. C’est juste la promotion qui cause problème parce que quand tu n’es pas très connu c’est un peu difficile pour toi pour que les gens puissent avoir tes productions et les acceptés. Mais je pense qu’avec le temps ça va aller.

I.C.F : Concernant le soutien des parents, est-ce que vous avez eu des difficultés avec eux au début de votre carrière parce que certains parents s’opposent à ce que leurs enfants se lancent dans la musique. Ç’a été votre cas ?

Owena : Oooh non pas du tout. Je n’ai pas eu de problème avec ma famille parce que eux-mêmes, ils me soutiennent. Je me souviens que mon premier single, se sont mes parents qui m’ont aidé à le réaliser ; même mon nom Owena, ça vient de mon père. C’est lui qui m’a proposé ce nom d’artiste. Donc, je n’ai vraiment aucun problème avec mes parents, ils me soutiennent dans tout ce que je fais. Seulement qu’au début, ils étaient un peu soucieux parce qu’avec les études, ils se demandaient si j’allais vraiment pouvoir tenir.

I.C.F : Votre dernier mot ?

Owena : Je dis merci à tous ceux qui m’encouragent, qui me soutiennent. Qu’ils continuent ainsi parce que lorsqu’on a le soutien du public on ne peut qu’avancer car on cherche toujours à mieux faire. Donc merci à ce public-là qui m’a adopté, qui m’encourage. Je dis à tout un chacun que c’est possible de réaliser ses rêves. Il faut juste croire en soit parce qu’on a chacun un don, on a chacun un talent qu’on doit développer.  Donc qu’on se donne les moyens à le faire.

 

Interview réalisée par Yssoufou SAGNON

 

 

 

 

 

 

 

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