dim 24 novembre 2024

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CINÉMA: début de tournage du Film « MA YA DAWA ou les aventures de Gurunga »

Le lancement de la première séquence de « MA YA DAWA » est intervenu le vendredi 20 août à Boulbi (Ouagadougou). Ce tournage, initié par l’Association Grâce Théâtre va donner naissance à une série de six épisodes avec comme thème central, la parenté à plaisanterie.

Après la phase de formation du 22 juillet au 11 août 2021, qui a consisté à outiller les acteurs, l’heure est à la mise en images. Ce vendredi 20 août 2021, les acteurs, techniciens étaient à pied-dœuvre pour la réalisation de la première séquence du film « MA YA DAWA ». Le plateau de tournage en ce premier jour était sous le signe de la bonne humeur. Ce n’est pas Emmanuel M’Baide Rotoubam, assistant à la réalisation qui dira le contraire. « Le premier jour commence très bien. On est parti sans stress. Lambiance est bien et les comédiens sont parfaits. Léquipe technique est poignante. Du coup, on est allé comme sur des roulettes ».

Quoi de plus normal au regard du thème abordé par le film. A travers ce film, cest la parenté à plaisanterie qui sera mise en exergue.

Le concept de Ma Ya Dawa est basé sur le conflit entre un Gurunsi et une bissa. Des parents à plaisanterie qui se chamaillent tout le temps et finissent toujours par se comprendre. La scène vise à démontrer en quoi par la parenté à plaisanterie on peut ramener le terme de violence en auto dérision en vue dapaiser les tensions au sein des différentes communautés.

Parmi la panoplie de thème, pourquoi avoir choisi ce thème. Anatole KOAMA, responsable de l’Association Grâce théâtre nous répond en ces termes : « la parenté à plaisanterie est une source de cohésion sociale, de paix, de tolérance qui a autrefois contribué à la régulation, à lapaisement des tensions sociales. Au regard de la situation qui prévaut dans notre pays, nous avons souhaité revaloriser cette pratique qui est en voie de disparition et apporter notre pierre pour la reconstruction de la paix. Sil y a douze tensions et que lon parvient à en réguler sept à travers ce film, ce nest déjà pas mal ».

Emmanuel R. Rotoubam embûche la même trompette. Il reconnait qu’à l’origine, le Burkina Faso est un pays conçu sur la base sociale de cette parenté à plaisanterie et que c’est ce qui fait l’équilibre social de ce pays. A l’évidence, cet équilibre social est en mal depuis un certain temps d’où l’intérêt de ce film qui vient une fois de plus nous rappeler les valeurs traditionnelles qui sont le soubassement de notre société.

La sortie officielle de ce film est prévue pour début janvier 2022 et va mobiliser environ une cinquantaine de personnes avec un budget de plus de vingt millions de francs CFA. Le projet a été rendu possible grâce au soutien du Fonds de Développement Culturel et Touristique et de l’Union Européenne à travers le Programme d’Appui aux Industries Culturelles et à la Gouvernance de la Culture (FDCT-PAIC GC-UE).

Frederic LENGA (stagiaire).

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