L’univers de la mode burkinabè est en deuil. En effet, le styliste burkinabè, Pince Dessuti vient de quitter le monde des vivants. C’est ce que nous apprend l’Union des professionnels du textile, de l’habillement et de la couture (UPROTEX-HAC), dans une note publiée ce 27 juillet 2022.
« L’homme naît, grandit, impacte et repart. Le monde de la mode est en deuil. Prince Dessuti, le prince des tissus, n’est plus! », c’est sur ces mots pleins d’amertume que l’UPROTEX-HAC a annoncé ce matin du 27 juillet, le depart vers le monde des morts, de son président d’honneur, Marcel Ouédraogo, plus connu sous le pseudonyme Prince Dessuti. Ainsi donc, le monde de la mode burkinabè perd un de ses acteurs les plus talentueux et avertis.
Véritable figure de proue de la mode aux côtés de plusieurs autres, Marcel Ouédraogo a réussi à impacter l’univers de la mode et du stylisme au Burkina Faso. Il est est propriétaire de Prince Dessuti International, une entreprise qui évolue dans le secteur de l’artisanat textile et de l’habillement. Labellisée sous la marque « Prince D », cette marque de vêtements est arrivée à s’imposer sur le marché national et international et a fait l’objet de plusieurs distinctions en offrant plusieurs types de vêtements cousus sur mesure et à la demande du client ou en prêt-à-porter.
Il était celui là même qui s’est donné corps et âme pour une meilleure organisation et structuration du secteur de la mode. A cet effet, il fut président de l’UPROTEX-HAC, et dernièrement avant sa disparition, président d’honneur de cette même union. Ensemble, avec ses camarades, ils sont arrivés à donner une image des plus acceptables à la mode burkinabè.
« Avec la disparition de Prince Dessuti, le monde de la mode perd un répère pour la jeune génération de couturiers, un exemple de compétence et d’ardeur au travail, un styliste de talent qui s’est imposé par la qualite de son travail. Nous rendons donc hommage à un grand patron de la mode, un chef d’entreprise accompli, un talentueux styliste dévoué et engagé pour le promotion du textile artisanal, de l’habillement et de la couture burkinabè », ont laissé entendre ses camarades de l’UPROTEX-HAC.
La rédaction