mar 30 avril 2024

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Acte 4 des ateliers Échos du temps: 12 jeunes initiés sur les bases du conte

Le centre AADO à Ouagadougou, a accueilli ce samedi 20 août 2022, la restitution de l’acte 4 des ateliers Échos du temps du Collectif des Artistes Paroliers (CAP). C’était en présence de nombreuses figures des arts du spectacle.

Véritable tremplin de transmission, les « ateliers Échos du temps » sont une initiative du Collectif des Artistes Paroliers. Depuis sa mise en place, il y a quatre bonnes années, il a toujours servi de cadre d’apprentissage et de renforcements de capacités pour de nombreux jeunes et professionnels du métier de conteurs, mais aussi d’autres acteurs des arts du spectacle. Et pour le 4e rendez-vous de l’événement qui a démarré il y a deux semaines, ils étaient encore nombreux à répondre présents. Au total 12 jeunes ont été initiés sur les notions de base du conte, mais aussi sur d’autres modules.

Toudeba Bobelle, coordinateur du CAP

A en croire Toudeba Bobelle, coordinateur du CAP, cette initiative part d’une envie de révolutionner le conte, le transmettre afin qu’il y ait une continuité. Et quand on connaît selon lui, les bases, les fondements et les fonctions du conte, il va de soi de le perpétuer. Au-delà de l’initiation au conte, cette édition a pris en compte la prise de parole en public.« Il ne s’agit pas pour eux de devenir des conteurs mais d’avoir cette aisance, la présence scénique, la prise de parole sans gêne et avec un récit structuré. Pour cette année, il y a eu plus d’inscrits, a choisi qui montre l’impact du projet. Nous avons eu des particuliers qui ont accepté de prendre en charge les inscriptions de certains jeunes qui n’avaient pas les moyens de le faire, mais aussi d’autres types de soutiens. C’est le moment pour nous de leur adresser nos remerciements », at-il soutenu.

Wilfrid Ouédraogo, membre du CAP et formateur à ces ateliers

Dans le principe de formation à ces ateliers, il y a deux types de formations de base, notamment l’initiation à travers la structuration du récit, le schéma narratif, la morphologie du conte, etc… ; il y a la présence scénique à travers la gestuelle, la diction, la voix. De l’avis du coordonnateur, il ya eu au-delà des formateurs échos, l’intervention de certaines personnes comme l’artiste Naradja qui a travaillé a avec eux sur la voix, etc. Pour Wilfrid Ouédraogo, membre du CAP et formateur à ces ateliers, cette édition s’est beaucoup plus attardée sur le volet initiation au vu du profil des inscrits.« Personnellement, j’ai travaillé avec eux sur la présence scénique. Et en tant que conteur, c’est comment pouvoir dire son conte devant un public de façon à captiver son attention. L’ensemble, nous avons Dans un niveau assez acceptable en témoigne ce qu’ils ont pu rendre comme travail ce soir », s’est-il réjouissant.

Le parrain quant à lui, le comédien et metteur en scène Alain Hema

Le parrain quant à lui, le comédien et metteur en scène Alain Hema, n’a pas manqué de souligner le caractère salutaire de l’initiative. J’ai été vraiment surpris, dit-il, de trouver des tout petits inscrits à ces ateliers et qui ne se débrouillent pas mal. Cela augure selon lui, l’espoir de redonner vie et goût du conte auprès des enfants. De son avis, il va de soi soutenir de telles initiatives. Et ce ne sont pas les participants qui diront le contraire. En témoignage les propos de Balguissa Ouédraogo, artiste-comédienne

Balguissa Ouédraogo, artiste-comédienne

.« J’ai été animée par l’envie de pouvoir mieux m’exprimer en public, dompter la peur. C’est comme on le dit en théâtre, il y a le 4e mur; et je pense que désormais, ce mur existera moins dans mes interventions en public après cette belle aventure avec les formateurs. Pour dire que ça me sera bénéfique pour la suite de ma carrière ».

le plus jeune des apprenants, Arnauld Baziémo

Et pour le plus jeune des apprenants, Arnauld Baziémo, il n’y a presque pas les mots justes pour décrire ce qu’il a pu acquérir comme expériences, que ce soit en conte ou en prise de parole en public. A l’en croire, l’envie lui est venue de prendre part à ces ateliers de conte, après avoir vu Lazare Kaboré sur la scène de la grande soirée de clôture de la 2e saison Échos du temps. Du reste, il dit avoir beaucoup appris et espère que ce soit le début de la construction d’une carrière. Il a d’ailleurs profité pour appeler ses amis à s’intéresser à ces ateliers. A noter que chaque participant a reçu un pass lui permettant d’assister gratuitement à toutes les soirées Échos du temps de la saison à venir.

Une série de remises d’attestations de participation à mis fin à cette soirée de restitution.

 

Boukari OUEDRAOGO

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