jeu 28 mars 2024

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ACTEURS CULTURELS DU CENTRE-SUD: Maya Pauline DIMZOURE parle de sa carrière d’accessoriste

Promouvoir la culture dans toute sa définition au Burkina Faso; tel est le crédo de « Infos Culture du Faso ». Ainsi, lors de notre séjour dans le Centre-sud précisément à Manga, nous avons bien voulu nous entretenir avec l’accessoriste, Maya Pauline DIMZOURE, Directrice de l’entreprise de confection et vente d’accessoires de mode en perles « Maya Design ». Il s’est agi essentiellement d’échanger sur sa carrière.

Maya Pauline Dimzouré, par ailleurs détentrice d’une licence en Lettres modernes et d’un master en gestion et administration culturelle, dit être arrivée dans le métier d’accessoriste dans les années 2013 avant de suivre par la suite des formations pour parfaire son savoir. (Tout a commencé lors de la sortie de promotion d’une camarade où nous avons eu l’idée d’aller acheter des perles et des files pour pouvoir confectionner des articles et les exposer. Et dès lors, j’en confectionnait pour m’habiller et aussi offrir à des amies.

Puis vient le moment où je me dis pourquoi ne pas en faire un métier. Et j’ai commencé à exposer mes produits dans le salon de coiffure d’une copine), nous a-t-elle expliqué. Puis elle continue en ces termes, (Par la suite, j’ai créé « Maya Design », qui s’est installée en 2017 et qui emploie plus de cinq personnes y compris moi. En gros, nous faisons de la confection-vente. Et nos articles sont entre autres des bijoux, des colliers, des sacs, des boucles d’oreilles, des bracelets, des porte-lotus, des bagues, des paniers à fruits, etc. De ce fait, les prix peuvent varier d’un article à l’autre en fonction de la qualité du matériel utilisé.

Je dirais que mon inspiration vient du fait que mon père était fleuriste-décorateur et de ma mère qui tricotait. J’ai vraiment une grande passion pour ce métier). Au-delà de la confection-vente, la structure de madame DIMZOURÉ offre également des formations. Et en croire à ses propos, ces formations peuvent être données de façon individuelle à une personne le désirant, ou encore à celles manifestant le désir de recevoir ces sessions de formation en groupe. Cependant a-t-elle indiqué que le métier d’accessoriste est un peu nouveau, même s’il en existe peu à Bobo et à Ouagadougou. (Ici à Manga je suis la seule à exercer ce metier.

Juste dire que le marché est peu saturé et nous arrivons à libérer un tant soit peu nos articles. Les gens apprécient vraiment la qualité de mon travail, même si certains clients se plaignent du coût un peu élevé des arcticles, chose aussi qui relève du coût des matériels que nous achetons. Et que nous n’en trouvons pas souvent sur place si ce n’est à l’extérieur), s’est-elle confiée. Néanmoins, elle a indiqué que les difficultés dans son métier réside surtout à l’écoulement de leurs articles. En effet elle souligne qu’il est difficile de participer à certaines expositions dû à la cherté des stands, aussi le problème d’approvisionnement en perles dû à la fermeture des frontières. Cependant, sa doléance est qu’il y ait des stands pour débutants.

Pour elle, la mode a connu une grande évolution au Burkina Faso en ce sens même qu’elle et ses devancières ont créé un métier qui n’existait pas auparavant. Aussi dt-elle, nous allons continuer à innover pour l’atteinte de nos objectifs. Par ailleurs, madame DIMZOURE est aussi promotrice d’un « camps vacances métier » qui est à sa troisième édition cette année. (Cette activité vise à regrouper des jeunes filles scolarisées et déscolarisées pour leur initier au perlage, à la cuisine et autres domaines. L’idée est de leur donner une chance de plus dans la vie), a-t-elle indiqué. Aussi a-t-elle déclaré que son ambition est de créer un centre de formation et de réinsertion. Et aussi créer une boutique pour employer plus de personnes.

Tout en parlant de la pandémie à Corona virus, elle s’exprime en ces termes « Bien que ma boutique ait été fermée pour la circonstance, nous continuons à faire des créations à la maison. A cet effet, elle dit être en réflexion pour faire une promotion, en vue d’écouler les créations faites lors du confinement. Par ailleurs, elle affirme avoir participé à une sortie avec le conseil régional de la jeunesse du Centre-sud pour une sensibilisation, à laquelle elle dit avoir donné sa contribution Avant de clore ce riche entretien, elle a tenu à réaffirmer sa joie et ses remerciements pour le journal dans son effort d’accompagner les acteurs culturels. En rappel, Maya Pauline DIMZOURE est aussi enseignante d’anglais-français.

Interview  réalisé par Parfait Fabrice SAWADOGO 

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