Le ministre de la culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim SANGO a inauguré ce mercredi 23 décembre 2020, un bâtiment de type R+1 à l’Institut national de formation artistique et culturelle (INAFAC) à Ouagadougou. Fort de huit (8) salles de classe et de deux magasins de stockage, ce bâtiment vise à améliorer les conditions d’apprentissage des élèves artistes.
Autrefois École de musique et de danse (EMD) couplée de l’École des arts plastiques, elle-même née de la restructuration de l’Académie populaire des arts en 1985, l’Institut national de formation artistique et culturelle (INAFAC) voit le jour dans les années 2000. Et comme sa définition l’indique, l’INAFAC s’est donné pour mission la formation artistique et culturelle dans les disciplines de la musique, la danse et les arts plastiques. C’est dans l’optique de mieux répondre à la qualité de la formation en termes d’infrastructures, que ce bâtiment composé de huit salles de classe, greffé de deux magasins de stockage de matériels d’enseignement et des latrines modernes, a vu le jour. Inauguré ce 23 décembre 2020 en la présence du Ministre de la culture, des arts et du tourisme Abdoul Karim SANGO, en compagnie de son homologue de l’industrie, du commerce et l’artisanat, Harouna KABORÉ, ce bâtiment de type R+1 a été entièrement financé par l’état burkinabè au prix de plus de 300 millions de francs CFA.
Pour le Ministre SANGO, cette inauguration marque une nouvelle étape importante dans le développement de l’institut, et par ricochet le développement artistique. Il a d’ailleurs rappelé que ce tout nouveau joyau revêt à ses yeux une signification extrêmement forte en ce sens qu’il a fait du développement des pratiques artistiques, sous toutes ces formes, l’une de ses priorités d’action. Pour lui, le niveau de motivation dans l’apprentissage est tributaire de l’environnement dans lequel la formation a lieu. « Nous avons la ferme conviction que ce complexe va changer radicalement l’environnement de cette école qui conduira à impacter positivement à la fois les apprenants et les enseignants. Nous souhaitons qu’en 2021, on puisse doter à nouveau l’INAFAC d’un complexe de ce type afin de le permettre de répondre aux normes régionales et sous-régionales », a-t-il mentionné.
Cependant, c’est la Direction générale de la formation et de recherche (DGFR) qui est la base de la conception de ce projet d’infrastructures. « l’Institut disposait d’un bâtiment de seulement quatre salles de classe ; ce qui ne facilitait pas la tâche aux apprenants et aux enseignants. Aujourd’hui, nous nous réjouissons de la réception de ce joyau qui sera sans doute un cadre approprié pour étendre les connaissances aux apprenants », a laissé entendre le Directeur général de la formation et de la recherche, Jacob DABOUÉ.
Quant à la marraine de la cérémonie, Dr COMPAORÉ/KÉRÉ Marie Louise Florence, voir l’édification d’une telle infrastructure au profit du développement de la culture ne peut que l’enchanter; et quoi de plus normal pour elle d’accepter le parrainage de la réception de ce bâtiment. D’ailleurs elle s’est exprimée en ces termes: « À l’époque, nous avions appris la musique dans les temples. Aujourd’hui, ça me fait vraiment plaisir de voir que la musique a beaucoup évolué ; raison de plus d’accompagner celà avec des infrastructures de ce genre ».
Aussi, la cérémonie d’inauguration a été marquée par une prestation de danses avec le Ballet national et une animation de musique traditionnelle avec les élèves et formateurs de l’INAFAC. Une visite guidée d’œuvres plastiques a clôturé la soirée.
Boukari OUÉDRAOGO