La Biennale Internationale de Sculpture de Ouagadougou (BISO), tient toutes ses promesses. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs artistes plasticiens et sculpteurs dans le cadre de cette 3e édition. C’était ce mardi 26 septembre 2023 à Ouagadougou. Cet évènement artistique phare de l’Afrique et de sa diaspora, se veut un cadre de valorisation de la sculpture sous toutes ses formes.
La BISO, porté par l’association Art et culture dans le cadre du projet « Compétences croisées » est une résidence internationale de création d’œuvres sculpturales qui se tient pour la 3e fois avec pour thème : « Le feu des origines ». Nous sommes allés à la rencontre de 4 artistes dans le cadre des résidences de la BISO, ce mardi 26 septembre 2023 à Ouagadougou.
Ils sont issus du Kenya, de la République Démocratique du Congo, du Mali et de la France, ces artistes là qui se sont prêtés à l’exercice de notre micro à travers une grande Interview.
Ce sont bruit de perceuses, des crépitements d’outils de sculpture et un brouhaha à l’allure d’ambiance d’atelier qui prévaut à la résidence ≪Lwili≫ sise à Dapoya.
À écouter les propos du plasticien Franco-Kenyan Evans Mbugna la BISO est une rencontre à ne pas manquer. ≪ Il était important pour moi de participer à cette biennale qui est unique sur le continent africain. A la base, ma démarche artistique consiste à essayer d’observer et de questionner les liens que nous avons en tant qu’être humain. Mes œuvres se tournent vers tout ce qui nous rassemble≫ a-t-il dit.
L’Afrique de l’ouest a été fortement représenté à l’image du sculpteur malien Hamidou Koumaré. Pour ce jeune féru de Sculpture métallique, ses thématiques vont dans le sens de l’actualité. Puis d’ajouter que cette fois ci, il a essayé de représenter la transmission et par ricochet faire un autoportrait.
éritable levier de développement artistique et culturelle, Bowandunku Musafiri soutien cette thèse en disant que la BISO va contribuer à faire connaître l’Afrique davantage ≪ Quand j’ai vu l’appel à candidature de l’événementiel, j’ai dit que c’était une aubaine pour moi de faire connaître mes œuvres. En terme de création, j’utilise beaucoup les matériaux de recyclage et cela est mon cheval de bataille≫ a-t-il fait savoir.
Notre entretien s’est achevé avec la française Rachel Marsil qui travaille le textile. A l’écouter, elle est sensible aux questions liées à l’environnement et travaille d’arrache-pied à mettre en avant la beauté de la nature dite morte. Le raphia, c’est avec cette plante que mademoiselle Rachel fait ses merveilles qui prennent la forme de tapis ou de nappe.
Le public, les amateurs et professionnels auront le privilège d’assister à un vernissage d’exposition, le mercredi 4 octobre 2023 au siège du FESPACO pour leur plaisir.
En rappel, le projet « Compétences croisées » est cofinancé par le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT), avec l’appui de l’Union Européenne au Burkina Faso.
Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)