Le 7e art burkinabè connait de plus en plus de grandes figures féminines malgré certaines difficultés liées au genre. Actrice, comédienne et directrice de production, Azaratou Bancé, de par sa détermination et son talent, fait partie de ces icônes qui contribuent à l’édification du cinéma burkinabè.
Née à Abidjan en Côte d’Ivoire, Azaratou Ouédraogo Bancé, retourne en 1999, dans son pays d’origine le Burkina Faso pour poursuivre ses études à l’université de Ouagadougou. Elle est titulaire d’une Licence en anglais (2003), d’une Maitrise en Gestion et Administration Culturelle et d’un Master en Genre et Développement. En outre, elle est également titulaire d’un MBA en Business Administration and Marketing (2015).
Son histoire avec le cinéma est le fruit du hasard. « Je suis arrivée au cinéma par hasard. J’avais accompagné une amie sur un plateau de tournage. Un acteur n’était pas là, et le réalisateur a pensé que je pouvais jouer son rôle. C’est comme cela que je suis devenue actrice », laisse entendre l’icône.
Après diverses professions, elle rejoint ‘’Les Films du Dromadaire’’ du réalisateur Boubakar Diallo, et en devient Directrice de la production en 2011. Dans ce rôle, elle a supervisé la production de plusieurs films, dont les séries ‘’Fabiola’’ (2015, 2016 et 2017), La sacoche (2013) et des longs-métrages : Sacrée famille (2016), Le couple parfait (2015), Congé de mariage (2014) et Le foulard noir (2011), etc…
En plus de la production, Azaratou Bancé est également une excellente actrice avec plus de vingt rôles majeurs qu’elle a tenu dans des films comme : La team des rebelles, L’avocat des causes perdues, etc. Par ailleurs, elle est la présidente de l’association « Taafé Vision », dont l’objectif est de promouvoir l’égalité des genres et lutter contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), au moyen du cinéma.
Aissata TRAORE (stagiaire)
