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Cinéma burkinabè : l’espoir de l’Étalon d’or viendrait-il du long-métrage «Sira» de Apolline Traoré ?

Le vendredi 13 janvier dernier, le Délégué Général du Festival Panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), en compagnie de ses collaborateurs, venait de dévoiler la sélection officielle de la 28e édition du festival. Une sélection avec une part belle de films burkinabè dont «Sira» de la réalisatrice et productrice Apolline Traoré, en compétition pour l’Étalon d’or de Yennenga.

Du 25 février au 4 mars prochain, le plus grand rendez-vous du cinéma africain, le FESPACO, déroulera le tapis pour la 28e édition. Et à quelque un mois de la date fatidique, l’on est amené à se demander si cette fois sera la bonne pour le cinéma burkinabè. En effet, après les sacres de feu Idrissa Ouédraogo en 1991 avec «Tilaï» et de Gaston Kaboré en 1997 avec «Buud Yaam», aucun long-métrage d’un cinéaste burkinabè n’a pu décrocher le sacre suprême du FESPACO, à savoir l’Étalon d’or de Yennenga. Ce qui fait près de 26 ans d’attente.

L’édition 2023 pourrait-elle mettre fin à cette longue attente ? C’est en tout cas cette interrogation qui suscite de plus en plus de l’espoir dans le monde cinématographique burkinabè, à travers «Sira» de la réalisatrice et productrice Apolline Traoré. Ce film de la réalisatrice figure parmi les 29 longs-métrages en compétition pour l’Etalon d’Or de Yennenga du FESPACO 2023. Pour ce qu’on sait de cette grande dame du cinéma burkinabè, elle n’en est pas à son coup d’essai. Elle s’était présentée à l’édition 2019 du FESPACO avec son long-métrage «Desrances» qui avait reçu le prix du meilleur décor et des prix spéciaux.

Avec le même film, elle avait reçu plusieurs prix et distinctions à l’international. En effet, «Desrances» a été primé trois fois au Festival International de Kerala en Inde en 2019 et a reçu trois distinctions aux «Sotigui Awards» qui récompensent les meilleurs acteurs africains de cinéma et de l’audiovisuel. Au Bénin également, le film a remporté le grand prix Buste d’Or Paulin Soumanou Vieyra lors des Rencontres cinématographiques et numériques de Cotonou (RECICO) de 2019. Elle est également auteure des longs-métrages «Moi, Zaphira» en 2013 et «Frontières» en 2018, un film récompensé par trois prix au FESPACO. Certains cinéphiles retiennent d’elle aussi sa série télévisée «le Testament».

Espérons de tout cœur que son dernier film «Sira» apporte ce sacre suprême du FESPACO longtemps attendu, non seulement par l’univers cinématographique burkinabè, mais aussi par le peuple burkinabè dans son entièreté. Pour rappel, cette 28e édition du FESPACO se déroulera du 25 février au 4 mars prochain, sous le thème «Cinémas d’Afrique et culture de la paix». Pour ce faire, 170 films ont été retenus pour la compétition, répartis en 11 catégories. Ce sont notamment les catégories classiques, sukabè, films des écoles de cinéma, séries Tv, panorama, perspectives, Fespaco shorts, Burkina films, long-métrage documentaire et long-métrage fiction.

 

Boukari OUÉDRAOGO

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