dim 10 novembre 2024

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CINÉMA : le Burkina peut compter désormais sur de nouveaux spécialistes en musique de film

La cérémonie de restitution de la formation en musique de film sur la méthode d’écriture et techniques de création, s’est déroulée le samedi 7 janvier 2024 dans l’enceinte de « l’Institut Imagine » à Ouagadougou. C’était l’occasion pour la structure porteuse du projet, « l’Association Lueur d’Espoir pour Tous (ALET) » de montrer le savoir-faire des bénéficiaires et leur décerner des attestations.

La cérémonie a connu la participation d’acteurs du cinéma et du monde de la culture

Débuté le 6 janvier 2023, cette formation a pris fin le 6 janvier 2024, soit une année de formation. Ils sont plus de 25 artistes chanteurs, compositeurs-instrumentistes, ingénieurs son et arrangeurs qui ont été outillés en méthode d’écriture et techniques de création de musique de film. Ce samedi 7 janvier 2024 à Ouagadougou, ce fut une occasion pour les bénéficiaires dudit projet de rendre le contenu de ce qu’ils ont appris durant tout le temps de l’apprentissage.

Rosine Dembélé/Ouiya s’est dite très satisfaite par la qualité du travail des apprenants et des différents formateurs

Ce projet nourri l’objectif de professionnalisation des artistes et techniciens à l’univers de la musique dans le cinéma et par ricochet apporter de l’innovation. D’entrée, la présidente de l’Association Lueur d’Espoir pour Tous (ALET) Rosine Dembélé/Ouiya s’est dite très satisfaite par la qualité du travail des apprenants et des différents formateurs. « L’idée de cette formation est venue de l’artiste Adama Dembélé et de moi-même. Pour une première je trouve vraiment que c’est un succès à l’image de ce que nous avons pu voir aujourd’hui. Enlever la musique d’un film récréer un autre adapter et le jouer en live est un vrai exploit pour ces apprenants. La prochaine étape avec les bénéficiaires c’est qu’ils iront encore en stage et à chaque fois y aura des productions, nous allons approcher les producteurs et réalisateurs pour voir s’ils pourront toujours continuer à exercer », a-t-elle martelé.

Les artistes sont en pleine restitution avec le premier film

C’est une salle de l’institut imagine qui a affiché complet au cours de la soirée. La musique de deux films a été retravaillée et proposée par les bénéficiaires, qui ont joué en live pour accompagner les images avec des instruments traditionnels et modernes.

Saturnin Kaboré : « Quand j’ai vu l’annonce pour les castings, je me suis dit que c’était une opportunité que je ne devrais pas rater et je me suis inscrit »

A écouter l’un des bénéficiaires du projet et ingénieur son Saturnin Kaboré, ce projet est une aubaine pour lui de s’outiller davantage surtout dans le cinéma. « Quand j’ai vu l’annonce pour les castings, je me suis dit que c’était une opportunité que je ne devrais pas rater et je me suis inscrit. En terme d’apprentissage on a d’abord commencé par la théorie avec la lecture de scénario. Par la suite il y a eu les différents visionnages de films et la création de nouvelles musiques pour adaptation », a-t-il dit.

Adama Dembélé : « En terme de contenu de formation le défi était que les jeunes puissent apprendre à être en symbiose avec les images des films »

Pour le formateur et artiste chanteur Adama Dembélé, en terme de contenu de formation le défi était que les jeunes puissent apprendre à être en symbiose avec les images des films. Puis de renchérir en disant que la musique et les images doivent faire un.

Remise symbolique d’attestions aux bénéficiares

La cérémonie s’est terminée par une remise d’attestation de formation aux bénéficiaires.

Rappelons que ce projet a été cofinancé par le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) dans le cadre du PAIC-GC, avec l’appui de l’Union Européenne au Burkina Fao.

Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)

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