Eléonore Yaméogo, cinéaste burkinabé a présenté le mercredi 27 novembre 2019, son tout première film officiel dénommé, «Le cimetière des éléphants», c’est une série de documentaires qui retrace l’histoire des derniers missionnaires (Les pères blancs) qui ont évangélisé l’Afrique. La projection du film a eu lieu à l’Institut Français de Ouagadougou en présence des autorités.
La cour du cinéma Burkinabé s’est agrandie avec cette nouvelle sortie cinématographique. Le film «Le cimetière des éléphants» a fait sa grande première après le FESPACO ce 27 Novembre en présence d’éminentes personnalités, des cinéastes, acteurs culturels et la famille de la réalisatrice ont répondu présent de la réalisatrice Eléonore Yaméogo. Dans son œuvre, l’auteur porte un regard sur la mémoire des derniers missionnaires (Les pères blanc) qui ont évangélisé l’Afrique à travers certaines croyances religieuses.
Le titre, «Le cimetières des éléphants» est dû au fait que les éléphants sont considérés comme la mémoire et ces missionnaires sont la mémoire de l’Afrique. Leurs lieux de vie est malheureusement un cimetières puisque leurs rituels, ce sont des enterrements. Dans la littérature française c’est le lieux où on choisis librement les éléphants d’aller mourir. Et ces personnes n’ont pas eu le choix, ils ont été conduit dans des maisons de retraite où, ils sont condamnées à passer leur dernier instant de vie.
J’étais un peu tendue, un film qui parle de blanc et réalisé par une personne qui vit en France comment cela allait être perçu?, c’est la question que je me suis poser, confie la réalisatrice. J’ai été soutenue par un grand nombre de personne et je repars avec des étoiles dans les yeux affirme t’elle. Il faut noter que l’avant première à Dakar sera pour le 29 Novembre et du 1er au 8 Décembre, nous commencerons une grande tournée au Burkina Faso notamment dans les villes de Ouagadougou, koudougou et à bobo Dioulasso, dans les universités et dans les places publics pour présenter le film, annonce Eléonore Yaméogo.
Sika KABORE, première dame du Burkina Faso qui a hunié de sa présence lors de la cérémonie a félicité la réalisatrice pour le travail abbatial, elle avoue qu’elle ne connaissait pas véritablement l’histoire des pères blancs et elle vient de découvrir cet univers à travers ce film. Les religieux ont fait un travail important surtout sur le plan de l’éducation et aussi sur le plan du développement communautaire, beaucoup de choses on été vraiment réaliser. c’est une reconnaissance vis à vis de ce qui a été fait par la communauté des pères blancs, j’encourage cette valeureuse dame et je lui apporterai toujours mon soutient tant que je le pourrai, rencherit la première dame.
Rokiyatou SIMPORE