jeu 21 novembre 2024

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CINÉMA : « Taafé Vision » présente le fruit du travail du projet « Elles se réalisent »

L’Association « Taafé Vision » a dévoilé une série de films réalisés par les bénéficiaires du projet « Elles se réalisent ». Ce sont quatre films qui ont été projetés pour démontrer toute l’étendue du savoir-faire des apprenantes, le jeudi 15 février 2024, au sein de l’Institut Imagine, à Ouagadougou.
« Elles se réalisent » se veut la continuité du projet « L’idée au court métrage ».

Les films ont été dévoilés à la presse et aux partenaires

Le projet « Elles se réalisent » est une formation initiée pour 10 femmes en techniques théoriques et pratiques d’écriture et de réalisation de courts métrages. C’était le jeudi 15 février 2024 qui a été retenu par l’association, pour présenter le fruit du travail des bénéficiaires aux partenaires et à la presse. L’objectif d’un tel projet ont relevé les promoteurs, est de permettre aux femmes de pouvoir s’exprimer et par ricochet avoir l’émergence de nouveaux talents féminins pour la production de films de qualité.

Azaratou Bancé : « Il s’agit de mettre à l’écran des rôles qui soient capables d’impacter d’autres femmes et de donner l’exemple »

Pour la présidente de l’association Azaratou Bancé, il s’agit de mettre à l’écran des rôles qui soient capables d’impacter d’autres femmes et de donner l’exemple. « Nous sommes partis du constat que dans l’industrie cinématographique, il n’y avait pas beaucoup de femmes. Nous avons fait une première phase du projet ou nous avons réalisé 2 films, et cette année avec un second financement nous avons pu réaliser 4 autres films. Notons que ces 4 films ont été réalisés sur une période d’une année et cette projection marque la fin du projet », a martelé dame Bancé.

Pour Djata Ouattara, son film est une manière pour elle d’amener les gens à se soucier les uns des autres et d’éprouver de l’amour réciproque

Les films projetés sont entre autres, « Aicha » de la réalisatrice Salimata Ouédraogo qui évoque la thématique du harcèlement sexuel, « Le poids du déshonneur » de Maimouna Lenglengué basé sur les violences conjugales. Le rôle de la femme dans la lutte contre l’extrémisme violent a aussi été abordé à travers le film « Kanu » de Djata Ouattara. La série de projection se boucle avec le film « Incomprise » de Cathérine Golo qui fait référence au mariage forcé.

A la fin des échanges il y a eu des échanges entre les réalisatrices et le public

Il faut noter que ces films ont une durée de 13 minutes chacune.
A écouter la réalisatrice Djata Ouattara, à travers son film c’est une manière pour elle d’amener les gens à se soucier des uns et des autres et d’éprouver de l’amour réciproque. Puis d’ajouter qu’avec l’amour on peut faire face à la problématique de l’extrémisme violent.

Pour rappel, Taafé Vision a pour objectif principal de militer pour une représentativité plus significative de la femme dans l’industrie cinématographique et audiovisuelle, et pour l’utilisation de ces moyens comme outils de revendication, de promotion et de diffusion des droits de la femme.

Crépin OUEDRAOGO (Collaborateur)

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