ven 29 mars 2024

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Clôture de la 9e édition du festival Wedbindé : Des leçons à tirer.

L’association culturelle Passaté a organisé une cérémonie de clôture du Festival Wedbindé dans la soirée du dimanche 2 décembre à Kaya. Une manifestation qui a vu la prestation d’artistes et d’un défilé de mode.

Les rideaux sont tombés pour la 9e édition du festival Wedbindé. En fait, le responsable Jacob Bamogo, le festival a atteint ses objectifs essentiels à travers la valorisation de la métallurgie ancienne. Et d’ajouter que le festival a montré des choses qui n’existe nulle part ailleurs, et qui se passe à Kaya. En remerciant tous les acteurs qui ont cru au festival, Jacob Bamogo a avoué qu’il est très fier d’avoir valorisé les travaux des forgerons.

 

 

La compétition de danse
Sur ce, il a expliqué qu’au niveau de la compétition de danse « Wedbindé », les artistes ont beaucoup évolué. Il a rappelé que les troupes de danse savent que désormais « ce qu’est la danse wedbindé et ils arrivent à faire la différence entre le wedbindé et les autres danses ».
Aux dires de comité d’organisation il n’était pas question seulement de wedbindé mais la valorisation aussi de la danse de façon générale.
Pour lui, l’innovation de festival, c’est qu’il a duré quatre jours. Comme pour marquer la fin de cette biennale du rendez-vous culturel par une prestation d’artistes et un défilé de mode made in burkinabé du styliste Bazemsé.

Des difficultés
En saluant la bonne volonté des artistes musiciens et stylistes, il a déploré l’absence du public de Kaya qui n’est pas sorti nombreux. Comme raison avancée, le promoteur a indiqué que selon des informations obtenues un peu tard qui disaient que «  lorsqu’un spectacle est programmé dans la journée dans la ville de Kaya, ce n’est pas évident que les gens viennent assister ».


«  Ils préfèrent un spectacle tard dans la nuit en ce moment, ils ont fini vaquer à leur occupations. Le problème est que le spectacle a été programme un dimanche. Les artistes Dez Altino et Sana Bob ont révélé qu’ils n’ont jamais joué dans une salle à moitié vide », a lancé Jacob Bamogo.
Le constat amer est, a-t-il soutenu, le manque des artistes modélistes de Kaya, nous avons constaté certains nous répondu qu’à condition que les tenues portés soient payés par les promoteurs de l’événement.

Deux nouveaux fourneaux.

A la question de savoir si les toutes les activités ont été menées jusqu’au bout, le responsable de l’association culturelle Passaté a confié que le musée du fourneau africain a enregistré deux nouveaux fourneaux.
« Je voudrais dire que ceux qui voudraient voir un fourneau béninois, peuvent venir le voir désormais au Burkina Faso plus précisément à Kaya. Car au Benin pour les découvrir, il faut aller dans les forêts. Nous avons également un fourneau du Burkina qui provient de Mousodougou », a fait entendre le responsable de l’association.

Des leçons à tirer pour la 10e édition
A en croire ses propos, la 10e édition est exceptionnelle. Car, a-t-il souligné, il y a des idées d’innovation, les leçons sont tirées par rapport à certaines activités notamment le défilé de mode. « D’autres personnes ont suggérés qu’on ne devait pas dire défilé de mode et prononcer le nom des artistes et les gens vont constater qu’il y a un défilé de mode. En plaidant pour le respect des personnes handicapées, la reine Akoadombou a fait vibrer la salle polyvalente de Kaya du rythme djongo. A travers un défilé de mode, les mannequins de l’artiste styliste Bazemsé ont confirmé le talent de créateur sur le «  Koko dunda ».Et Sana Bob et Dez Altino, après saluer les initiateurs de ce festival ont montré leur savoir-faire musical.

Achille ZIGANI et Parfait SAWADOGO
achilzigani@gmail.com

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