Parmi les compagnies chorégraphiques au Burkina Faso, une d’elle s’est démarquée lors du marché des arts chorégraphique par l’originalité par son intérêt pour la spiritualité africaine.
EIl s’agit de la compagnie Hakili Sigi dont les défis se résument à valoriser le patrimoine culturel des masques et des initiés.
« Mon défi que je tiens à relever est que quand on parle de la danse contemporaine c’est la valorisation purement et simplement de ce qu’on a comme patrimoine culturel, » a déclaré le directeur artistique de la compagnie Hakili Sigi. Il a indiqué que son action part toujours de la danse africaine.
Car, pour lui, il est important de faire ressortir les BABA pour effacer la mauvaise conception et le cliché des danses africaines. Cliché, a fait entendre le chorégraphe Lacina selon lequel ces danses n’ont pas de technique. A cet effet, il a dit : « Tout ce qui nécessite un apprentissage, c’est qu’il y a une technique » Lacina Coulibaly avoue s’inspirer des valeurs culturelles de l’Afrique pour proposer ses idées de création chorégraphiques. Dans un essai qu’il a un écrit intitulé « Segueni », l’enseignant de danse dans des universités américaines fait ressortir la définition de la technique en danse africaine. Il a poursuivi que cet ouvrage analyse ce qui est important et fondamentale dans la pratique de la danse africaine.
Cette œuvre de réflexion sur la danse africaine reste à paraitre, a pour objectif, a-t-il souligné, d’aider à travers une approche bien définie de la danse africaine, les personnes qui s’y intéressent, à l’apprendre facilement. Et d’ajouter que sa lecture pourrait permettre de maitriser les mouvements et de découvrir la facilité à laquelle on peut de l’apprendre. « C’est une façon aussi de montrer qu’autour de la danse africaine, il y a une façon de tenir le corps et une façon d’aborder le mouvement ; il y a une technicité qui est derrière ces danses », a-t-il soutenu.
Achille ZIGANI