Face à une audience majoritairement des étudiants et des élèves ce dimanche 15 novembre 2020, le ministre de la Culture, des arts et du tourisme, Abdoul Karim SANGO a animé une conférence publique. Tenue au sein du CENASA en la présence du Pr Laurent BADO, cette conférence a porté sur le thème <<développement endogène: unique alternative pour le Burkina Faso>>.
« Nous avons fait le choix de cet espace pour éviter les <<les djandjoba>>, ce que l’on appelle communément les meetings, pour nous adresser à la jeunesse consciente en ce sens qu’elle constitution l’avenir du pays, voire de l’Afrique et du monde>> ». C’est sous ces propos pleins de sens que le communicateur principal Abdoul Karim SANGO a débuté sa communication sous l’assistance du Pr Laurent BADO, président d’honneur du Parti de la Renaissance (PAREN). Pour monsieur SANGO, le développement endogène passe également par la prise en compte de la culture dans le processus du développement. « La crise que nous vivons aujourd’hui est fondamentalement culturelle et identitaire », a-t-il précisé.
Toujours dans la dynamique du programme politique de son parti le PAREN, monsieur Laurent BADO, invité d’honneur de la conférence et président d’honneur du parti a laissé entendre qu’il est impératif pour nous de faire un retour à nos valeurs fondamentales pour un développement endogène: c’est le seul moyen pour le Burkina Faso d’atteindre un véritable développement. D’ailleurs, monsieur le ministre SANGO le rejoindra en ces termes : « la musique est une forme d’expression de notre culture. À cet effet, elle doit refléter notre patrimoine culturelle ».
« Le constat est fait qu’après plus de 60 ans d’indépendance, nous peinons à vtrouver des réponses aux questions fondamentales de nos populations : se nourrir, se loger, s’éduquer, à voir de l’emploi. Et à l’analyse, nous nous sommes rendu compte du point de vu du PAREN que le modèle de développement emprunté n’était pas le bon. De ce fait, nous avons à notre niveau proposé une troisième voie de développement appelé le grégarisme africain qui met l’accent sur l’impérieuse nécessité d’asseoir le processus de développement sur d’abord une fondation culturelle. Pour le PAREN, toutes les politiques publiques, tous les efforts pour aller vers le développement doivent s’articuler sur les valeurs culturelles positives africaines. Et le deuxième élément est de développer l’agriculture et le dernier est l’industrialisation fondée sur le capitalisme populaire à la différence du capitalisme libéral », estime Abdoul Karim SANGO.
Et pour joindre l’utile à l’agréable, la conférence des prestations d’artistes se sont invitées à la conférence. À ce propos des artistes comme Donsharp de Bartoro, Fleur, Enice Goula, Nabalum et Sanfo plus se sont illustrées au début de l’événement. Et c’est sous une clameur du public, digne de son nom que chacun a livré à tour de rôle sa prestation.
Boukari OUÉDRAOGO