jeu 28 mars 2024

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CULTURE: MÉDIAS ET ENJEUX CULTURELS AU BURKINA FASO.

Le Burkina Faso doit son rayonnement international, en grande partie, à sa politique internationale et à son leadership culturel. En effet, la richesse du patrimoine culturel et la créativité des acteurs ont conduit à l’émergence de nombreuses activités culturelles modernes qui ont permis le rayonnement du pays sur l’échiquier international.

Ce dynamisme culturel se traduit par la tenue régulière de grandes manifestations telles que le FESPACO (Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou) ; le SIAO (Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou) ; la Semaine Nationale de la Culture) ; le FITMO (Festival International de Théâtre et de Marionnettes de Ouagadougou) ; le FITD (Festival International de Théâtre pour le Développement) ; les NAK (Nuits Atypiques de Koudougou) ; le FESTIMA (festival des masques) ; Jazz à Ouaga ; Waga Hip Hop, les FAMA (Faso Music Awards), etc. Ces initiatives sont autant d’opportunités offertes aux créateurs et entrepreneurs culturels pour valoriser les expressions culturelles et développer leurs affaires.

L’entreprise culturelle est en outre devenue un facteur économique non négligeable: selon le rapport de l’étude d’impacts, en 2009, la valeur ajoutée dégagée par les filières culturelles est estimée à environ 80 milliards F CFA soit 2,02% du PIB. La culture génère 164 592 emplois directs représentant 1,78% des actifs occupés. Au plan international, la culture burkinabè se vend bien à travers les exportations de biens culturels qui sont des sources de revenus substantiels pour l’ensemble du pays. En 2011, la valeur de ces exportations était estimée à 13 milliards F CFA, pour les aspects perceptibles.

En plus de son aspect économique, la sphère culturelle revêt une importance capitale dans notre société. L’activité créatrice et la participation active à la vie culturelle favorisent aussi bien la formation de l’identité individuelle que l’expérience de l’appartenance à une communauté de valeurs.

Les enjeux culturels sont donc énormes. Ils sous-entendent cette interaction entre culture et développement, diversité et mondialisation culturelle, le poids des industries cultuelles et leur importance comme vecteurs d’influence et de rayonnement international.

De ce fait, le journaliste culturel, celui-là même qui fait de son combat quotidien la promotion de la culture, reste un acteur incontournable, un médiateur entre la culture et les politiques et les populations. dira Toussaint TIENDREBEOGO, chef de programme à l’OIF. Car ajoute-t-il, « le journaliste culturel, décrypteur du travail des artistes ou des manifestations culturelles, par son regard, son analyse, peut avoir une influence (positive ou négative) plus ou moins importante sur l’accueil que recevra un projet artistique ou un évènement culturel auprès du public  ».

Il est donc primordial que les journalistes culturels eux-mêmes aient des repères professionnels et déontologiques pour diffuser et promouvoir les activités culturelles et artistiques. Surtout soutenir la politique culturelle intégrée dans le Programme National de Développement Economique et Social(PNDES) en vue de conforter la place de choix qu’occupe le Burkina Faso.

Source: Youssef OUEDRAOGO

 

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