Les locaux du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), sis à Ouagadougou, ont accueilli dans la matinée du 23 janvier 2021, une cérémonie de signatures de conventions de partenariats. Fruit du Festival village de BASGA, avec quatre cérémonies de récompense à savoir les FAMA, 12 PCA, KUNDÉ et MARLEY D’OR, cette convention ouvre la porte à la prestation des lauréats de ces quatre cérémonies au dit festival.
Le Festival Village de BASGA est un événement spécifique, dans le sens où il entre en ligne de mire avec la fête coutumière qui est la fête du Nabasga de Zorgho. Il se tient annuellement autour du dernier week-end du mois de juin et c’est un festival regroupant près de 20.000 festivaliers chaque année. Considéré comme l’un des plus grands événements à l’intérieur du pays, il se veut un cadre de rassemblement de tout ce qui est expression artistique, traditionnelle et moderne. Et dans le but de contribuer à la promotion des artistes burkinabè, le comité d’organisation a décidé de passer à la signature de conventions de partenariats avec les quatre cérémonies de récompenses précédemment citées, citées ci-haut.
« C’est une volonté du comité d’organisation du Festival Village de BASGA depuis quelques temps, de pouvoir amorcer une autre dynamique. Et ce, allant dans le sens de formaliser un peu plus la démarche de promotion des artistes que nous faisons au niveau de notre festival, mais aussi de pouvoir apprendre des expériences des autres cérémonies. », foi de Luc KABORÉ, promoteur du Festival Village de BASGA en ce qui concerne les raisons de cette signature. À l’en croire, cette convention engage le Festival Village de BASGA à prendre en prestation tous les artistes distingués au sein de ces cérémonies de récompenses et par la même occasion, leur permettra tous de profiter de leurs différentes expériencesbafin de mieux mener leurs différents événements.
Un fait très apprécié par les responsables des ces différentes cérémonies qui n’ont pas manqué d’exprimer leurs sentiments. « c’est un ouf de soulagement concernant les 12 Personnalités Culturelles de l’Année. Au-delà du fait que cela permettra un suivi des artistes après la cérémonie, ce grand pas amènera nos artistes vers d’autres scènes à l’intérieur du pays, contribuera à mieux promouvoir le talent de nos artistes, et par-dessus tout montrera que des acteurs culturels peuvent se mettre ensemble pour donner quelque chose de rentable à la culture burkinabè », s’est exprimé Hervé Honla, commissaire général des 12 PCA.
Quant à Mamadi OUEDRAOGO ou en cire appelé Madess, promoteur des MARLEY D’OR, il estime que c’est véritablement une bonne chose. « En plus du fait que cela va profiter aux différents lauréats, l’idée c’est le fait que des gens qui font plus ou moins les mêmes choses se retrouvent dans les mêmes directions. C’est une aubaine pour les artistes reggae qui manquent parfois de scènes et c’est vraiment une fierté. On est à 100 % dedans », a-t-il précisé. Pour Youssef OUEDRAOGO, cordonateur des FAMA, cela prouve que l’union fait la force. Il continu en disant en ces propos : « cette signature s’inscrit en droite ligne avec la logique que nous avons toujours défendu et qui d’ailleurs, fait partie de nos idéaux de la vie. Nous sommes très ravis et satisfaits ».
En ce qui concerne Boukary OUEDRAOGO, chargé de communication des KUNDÉ, en plus du bonheur qu’ils ont à prendre part à cette convention, précise un aspect très important les concernant : « nous sommes très ravis de prendre part à cette convention mais il faut préciser que chez nous au KUNDÉ, nous avons notre manière de voir les choses. C’est pas à nous de trouver des scènes pour les artistes, cette tâche revient aux managers ». Rappelons que Boukary a eu a soulevé un point très important, qui d’ailleurs a été apprécié des différents responsables concernés, en principal au Festival Village de BASGA. « Je m’adresse aux artistes. Apres c’est vous qui allez venir avec des cachets lorsque BASGA va vous solliciter. Faudrait pas que vous teniez compte du fait que c’est parceque vous êtes lauréats, que vous allez monter les enchères des cachets. Faudrait comprendre qu’on est dans une dynamique de promotion de la culture. Il ne faudrait pas jouer au chantage pour dire que nous sommes programmés, nous devons augmenter les cachets », a laissé entendre le chargé de communication des KUNDÉ.
Asmaho ZOUNGRANA.