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Deuxième édition du festival les journées de la clairière : les festivaliers visitent les sites touristiques de Banfora

Dans le cadre de Deuxième édition du festival les journées de la clairière : les festivaliers visitent les sites touristiques de Banfora. Les festivaliers ont visité trois sites touristiques à savoir le champ de la canne à sucre, les dômes de Fabédougou et les chutes d’eau de Karfiguéla.

C’est dans la matinée du 1er novembre 2020 que la caravane composée de journalistes, de festivaliers embarquent pour les sites touristiques de Banfora. Ils quittent la maison des jeunes et de la culture dans une ambiance bon enfant et sous la supervision du guide touristique Latif Dada, assisté de Kader Zié Ouattara.
La première destination touristique fut le champ de canne à sucre. Les festivaliers ont eu droit à un bref exposé sur les sites touristiques de la région des cascades, l’historique de certains villages et la plantation de la canne à sucre. L’histoire des villages et des langues est étroitement liée à l’histoire de l’Almamy Samory Touré et des malinkés commerçants.

Certains villages portent les empreintes du passage du conquérant de par leur appelation. C’est ainsi que plusieurs villages portent la terminaison « dougou » (ndlr : dougou signifie village en langue bambara) et que la langue de communication est le dioula.
La SOSUCO (Société sucrière de la Comoé) possède dix mille hectares de terres dont quatre mille exploitées. Elle emploie plus de quatre mille (4000) personnes. Les champs produisent trois cent mille (300.000) tonnes de cannes à sucre par an. « La canne à sucre, ce sont des boutures comme le manioc qui poussent. Elle possède des feuilles. Pour obtenir le jus l’on brûle la tige, la découpe. Les morceaux découpés sont transformés à l’usine en sirop puis en sucre ». a expliqué Latif Dada.

Les festivaliers mettent ensuite le cap sur les dômes de Fabédougou à quelques pas du champ de la canne à sucre. Les visiteurs accompagnés du parrain et de la marraine du festival y ont découvert des élévations montagneuses, des falaises. Les plus sportifs ont découvert les élévations les plus hautes des dômes. Leur histoire remonte au précambrien où toute la zone était couverte d’eau. Après le retrait d’eau, l’on a obtenu les dépôts marins stratifiés qui donnent aujourd’hui les falaises.

Le troisième et dernier site visité était les chutes d’eau de Karfiguela. Elle est possible grâce à la rivière de Koda, les barrages de Moussodougou et de la Lobi qui déversent sur les falaises leurs eaux. La cascade constitue une source d’alimentation en eau des champs de canne à sucre et de la société sucrière. La randonnée s’est achevée avec une dégustation de la boisson locale bandji.

Barry Demba Ka 

Parfait Fabrice SAWADOGO 

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