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DORI : 19 enfants formés à la danse, chant et maniement des instruments de musique traditionnelle peulh

Dans le cadre du projet « Transmission à la jeune génération » initié par l’Association Weltaré Suudu Baaba en partenariat avec l’Association Bilital, des enfants de la région du sahel ont été formés à la danse, chant et maniement des instruments de musique traditionnelle peulh. La cérémonie de restitution de cet atelier de formation a eu lieu ce samedi 10 avril 2021, dans la ville de Dori.

Transmettre à la jeune génération, surtout peulh, les connaissances et acquis de la danse, chant et instruments de musique traditionnelle peulh, afin de perpétuer sa culture, tel a été l’objectif primordial de ce projet d’atelier de formation intitulé <<Transmission à la jeune génération>>. Débuté le 10 mars, dernier, ce sont plus de dix-neuf (19) enfants de la région qui ont vu leurs capacités renforcées en chant, danse et maniement des instruments de musique du terroir peulh. Cette initiative est l’idée des vaillants membres de l’Association Weltaré Suudu Baaba en partenariat avec l’Association Bilital, appuyée financièrement par le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et le Bureau de la coopération Suisse.

Idrissa Dicko, premier responsable de l’Association Weltaré Suudu Baaba, exprimant sa satisfaction face à la réussite du projet

En effet, cette cérémonie de restitution qui s’est tenue ce 10 avril 2021, dans les locaux de la salle polyvalente de la commune de Dori, est le fruit de plus de onze (11) jours de formations suivies de plus de neuf (9) jours de création. Et pour Idrissa Dicko, président de l’Asssociation Weltaré Suudu Baaba, par ailleurs structure initiatrice du projet, l’idée a vu le jour après une remarque selon laquelle les instruments du terroir sont en voie de disparition au détriment du modernisme. C’est le cas, selon lui, de la calebasse, la guitare traditionnelle, la flûte, le tout couronné par le manque d’intérêt pour les chants et danses traditionnels.

« Durant ces semaines de formation et création, les enfants ont montré qu’ils ne sont pas forcément désintéressés, mais qu’ils ont juste de cadres d’apprentissage et d’expression. Cela a été, de ce fait, une aubaine pour eux d’avoir accès pour une première fois, à ce que les aînés leur ont légué comme héritage: le chant, la danse et les instruments du terroir peulh. Dans l’ensemble, ils ont bien réagi. Et je suis tout à fait satisfait des résultats engrangés, à travers cette cérémonie de restitution qui se déroule aujourd’hui. Et l’idée pour l’association est de perpétuer cette initiative qui se veut un facteur et un garant de la culture peulh en particulier et burkinabè en général », a martelé le premier responsable de l’Association Weltaré Suudu Baaba.

Aussi, cette session de formation s’est soldée par une remise d’attestations de fin de formation. En effet, les enfants, dans leur grand ensemble, ont exprimé leur satisfaction et gratitude à l’Association Weltaré Suudu Baaba, pour l’opportunité qui leur ont été offerte, afin de prendre part à une telle initiative. Pour eux, il est indubitable que cela contribuera à perpétuer la tradition et la culture peulh. Une marque de remerciements face à laquelle, monsieur Dicko, n’est pas resté sensible. Il a cependant signifié aux enfants que cette attestation doit être une occasion pour eux de pousser loin leur apprentissage, pour le grand bonheur de la culture peulh.

Une bénéficiaire recevant son attestation des mains du point focal du FDCT, Crépin Kaboré

Présent à cette cérémonie de restitution, le point focal du FDCT n’a pas manqué d’exprimer sa satisfaction vis-à-vis du résultat positif du projet. « Nous sommes vraiment heureux que cette formation ait connu une fin heureuse. En effet, la culture est le socle de notre société, chose que nous ne devons pas perdre de vue. Vu sous cet angle, nous avons un grand devoir de la conserver pour les générations futures. Et cela passe nécessairement par son initiation aux enfants. Par conséquent, toutes nos salutations et félicitations vont à l’endroit de Weltaré Suudu Baaba et ses associations partenaires qui ont concouru à la réussite de ce projet », foi de Crépin Kaboré, point focal du FDCT à Dori.

Et pour joindre l’utile à l’agréable, les doyens et formateurs des enfants ont livré dès prestations au plus grand bonheur des spectateurs présents à cet effet, dans cette salle polyvalente de la commune.

Boukari OUÉDRAOGO

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